Publié par Que vous vous soyez croyant, philosophe ou scientifique, croyant ou athée, il est toujours difficile de choisir les bons termes pour parler de la mort. Drame humain auquel tout un chacun est confronté, on la désigne souvent par des litotes comme disparition, perte, silence ou sommeil… comme si le mot était trop dur à prononcer, car trop cruel. Comment faire face à sa propre fin, ou au départ d’un être cher ?
En tous les cas, une femme très appréciée a tiré sa révérence ce mardi 1er Aout 2017. Madiarra Ndiaye laisse orphelins aussi bien ses parents que la Médina, qui l’a vu naitre et grandir.
Elle faisait une bonne impression en s’adaptant à son environnement. Les témoignages recueillis par dakarposte sont unanimes. Madiarra était une perle rare, une bonne personne qui diffusait une image positive, même aux inconnus qu’elle croisait.
Constamment avenante, souriante, cette fille de l’artiste-comédien Lamine Ndiaye ne cessait de refléter une assurance assez rare. Une de ses amies d’enfance nous souffle qu’elle a été séduite par la motivation exacerbée de Madiarra, qui, préférait tenir son petit commerce (vente de « lakh ») au lieu de mener une vie de bohème, verser dans la débauche…
En somme, notre interlocutrice garde l’image d’une amie charismatique, sereine à toute épreuve, à « l’ attitude irréprochable ».
Sa copine quoi qu’étreinte par l’émotion de renchérir que la disparue était confiante et bien dans sa peau. Madiarra, pleine de vie dira t’elle évoluait librement au sein d’un environnement dont elle maîtrise les codes et les valeurs.
Mamadou Ndiaye
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