Publié par La coalition d’opposition Samm Sa Kaddu, qui regroupe plusieurs partis influents du Sénégal, a désigné Barthélemy Dias, le maire de Dakar, comme tête de liste pour les prochaines élections législatives. Cette alliance rassemble des forces politiques majeures, notamment Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) dirigé par Serigne Moustapha Sy, le Parti Républicain pour le Progrès (PRP) de Déthié Fall, Gëm Sa Bopp de Bougane Gueye Dany, ainsi que le mouvement « Les Serviteurs » de Pape Djibril Fall. D’autres figures importantes, telles qu’Anta Babacar Ngom avec l’Alliance pour la République et la Citoyenneté (ARC) et Thierno Bocoum avec AGIR, rejoignent également cette vaste coalition.
Dans un contexte électoral tendu, Barthélemy Dias se prépare à affronter Ousmane Sonko, qui mène la liste du parti Pastef. Ce face-à-face intervient après leur rupture politique survenue avant les élections présidentielles de 2024. Anciennement alliés lors des élections locales et législatives de 2022, Dias et Sonko se retrouvent désormais en concurrence directe, un duel qui pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du Sénégal.
Cependant, une ombre plane sur la candidature de Dias. En effet, étant condamné dans l’affaire Ndiaga Diouf, il pourrait être déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel. Cette incertitude découle de la possibilité d’une radiation de la liste électorale en raison de sa condamnation définitive pour meurtre, comme l’a rapporté Daouda Mine, chroniqueur judiciaire de la chaîne TFM. Ainsi, le sort de Barthélemy Dias dépendra d’une éventuelle initiative du ministre de la Justice, qu’il soit en fonction ou non, pour engager la procédure de radiation. Ce contexte incertain ajoute une dimension supplémentaire aux enjeux des prochaines élections législatives.
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