La mésaventure de Matar Ba : Le suppléant de El Malick Ndiayequi s’était réveillé tôt et avait déjà porté ses habits de député

L’histoire de Matar Ba, suppléant d’El Malick Ndiaye sur la liste de Pastef, illustre l’incertitude et les imprévus qui peuvent entourer la vie politique. Initialement persuadé qu’il deviendrait député suite à une éventuelle démission d’El Malick Ndiaye pour rester au gouvernement, il a dû affronter une désillusion totale lorsque ce dernier a été élu président de l’Assemblée nationale.

Une préparation prématurée

Habillé pour l’occasion dans un boubou blanc et arborant l’écharpe officielle des députés, Matar Ba s’est présenté à l’Assemblée nationale convaincu que son moment était venu. Cependant, cette confiance s’est transformée en embarras lorsque les événements ont pris une tournure inattendue, le laissant sans la fonction parlementaire qu’il espérait.

Les interrogations

Plusieurs questions émergent autour de cette situation :

1. Une communication confuse ?
   • Matar Ba a-t-il reçu des indications ou des assurances non officielles sur une démission imminente d’El Malick Ndiaye ?
2. Une mise en scène prématurée ?
   • Comment a-t-il pu obtenir l’écharpe officielle réservée aux députés alors que son statut n’était pas encore validé ?
3. Un espoir mal fondé ?
   • Sa préparation à devenir député semble avoir reposé sur des hypothèses non confirmées, révélant peut-être un manque de clarté dans le processus de communication interne au sein de Pastef.

Un moment de gêne public

Le retour de Matar Ba à la maison, sans le titre espéré, souligne la complexité des jeux politiques et la fragilité des promesses implicites. Sa mésaventure a été amplifiée par l’attention médiatique, transformant une simple méprise en un récit poignant pour l’opinion publique.

Un silence révélateur

Le refus ou l’incapacité de Matar Ba à répondre aux sollicitations des médias pourrait traduire une volonté d’éviter de commenter un épisode qu’il considère peut-être comme embarrassant ou malheureux.

Cette anecdote met en lumière les dynamiques internes des partis politiques et la difficulté pour les suppléants de naviguer dans les zones d’incertitude qui accompagnent leurs aspirations.

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