“Il nous faudrait avoir la possibilité d’entendre qui nous voulons…” Une volonté des députés de l’opposition qui ne veulent pas se prononcer sur la levée de l’immunité parlementaire de Sonko sans entendre la plaignante Adji Sarr, entre autres personne impliquées dans le dossier.
“Aujourd’hui on nous a fait lire, ou nous avons écouté la requête du ministre de la Justice, celle du magistrat instructeur et celui du procureur de la République. Ils nous ont dit qu’il était question de parler de méthode de travail. Et en termes de méthode de travail, ils nous ont annoncé que le lundi, qu’il faudra qu’ils entendent Ousmane Sonko“, soutient Cheikh Bamba Dieye au sortir de leurs travaux, ce vendredi 19 février.
Entendre Adji Sarr…
Ils proposent, à cet effet, “puisque Ousmane Sonko sera entendu, si nous voulons être réglo et avoir le sens profond de la commission ad hoc”, d’avoir la possibilité d’entendre la plaignante, les témoins les experts…
Les “prélèvements vaginaux”…
“Dans les Pv de la section de recherches, on nous dit que des prélèvements vaginaux ont été faits. Nous devons savoir quelle est la base de cette ADN qui sera collectée éventuellement. Il faut que nous sachions, à travers des experts médico-légaux, des gynécologues et de tout expert judiciaire…, ce qui pourrait fonder notre conviction. On nous demande aujourd’hui de faire en sorte que si Ousmane Sonko est condamné, qu’il n’y ait aucun recours, aucune possibilité. Avant que nous n’arrivions à cette extrême, prenons le temps de nous donner les moyens de savoir quelle est la motivation profonde des uns et des autres“, souligne Cheikh Bamba Dièye.
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