Publié par Ouvrier agricole travaillant pour le compte d’une société établie à Keur Momar Sarr (Louga), M.S, la trentaine, est au centre d’une répugnante histoire de moeurs qui risque de lui coûter des mois de liberté.
Le mis en cause a entraîné dans sa chute son ami, I.D (19 ans), forgeron. Les faits à eux reprochés, remontent au mois d’octobre dernier. M.S qui avait bien planifié son coup, a fait appel à F.F, une mineure de 15 ans et élève en classe de CM2, pour la charger de lui faire le linge. Celle-ci a obtempéré sans réfléchir. Dès son arrivée, l’ouvrier lui a demandé d’aller récupérer les vêtements déposés sur son lit. Chose faite. Seulement, à la place des habits, la mineure a trouvé sur les lieux son petit ami, I.D. Le jeune forgeron, après avoir convaincu sa dulcinée de rester un petit moment pour lui tenir compagnie, a fini par entretenir avec elle des rapports sexuels. Pendant que les deux tourtereaux s’envoyaient en l’air, M.S qui s’était caché non loin, s’est mis à les filmer, ne ratant rien de la scène salace. Et une fois que le couple a fini de s’envoyer en l’air, l’indélicat est automatiquement entré dans la chambre. Sans y mettre les formes, il a fait comprendre à l’écolière qu’il l’a filmée en position compromettante avec son petit ami. Prise au dépourvue, la victime tremblait comme une feuille morte, craignant qu’il diffuse les images. Sachant que la fille mineure avait perdu le contrôle, M.S commence à la faire chanter. Il lui demande de coucher avec lui au risque de voir ses ébats (son viol) diffusés. N’ayant plus le choix, F.F a cédé au chantage. Son << maitre-chanteur >> a été rattrapé par cette histoire, trois mois plus tard.
Après avoir couché avec les deux amis, la fille mineure a gardé le secret sur son viol. Elle n’a pipé mot à ses parents et continuait à vaquer tranquillement à ses activités. Cependant, les images du viol collectif lui revenaient toujours au point de la traumatiser. Sa famille qui a décelé chez elle ce changement comportemental, a décidé d’y voir plus clair. Soumise à un interrogatoire très serré par sa mère, l’écolière a finalement raconté sa mésaventure. N’en croyant pas ses oreilles, la bonne dame a informé son mari qui, la mort dans l’âme, a décidé de porter plainte contre les bourreaux de sa fille à la brigade de gendarmerie de Keur Momar Sarr. Saisis du dossier, les hommes en bleu ont adressé une requisition à la gynécologue de l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye. La blouse blanche a diagnostiqué une défloration ancienne de l’hymen. Suffisant pour que les gendarmes enquêteurs procèdent à l’arrestation des deux mis en cause.
Gardés à vue durant tout le week-end, les deux amis ont été entendus sur procés-verbal (Pv). M.S poursuivi pour viol collectif, chantage et détention d’images contraires aux bonnes moeurs, aurait reconnu les faits et aurait déclaré avoir effacé toutes les images depuis que la fille a accepté de coucher avec lui. Tout le contraire du forgeron I.D qui aurait nié avec véhémence avoir couché avec sa petite amie. Ils ont été déférés hier au parquet de Louga.
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