Publié par Lors de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, un vif échange a opposé les députés Anta Babacar Ngom et Assane Ndione sur la question de la place des femmes dans les priorités gouvernementales.
Anta Babacar Ngom : une critique incisive
Anta Babacar Ngom, ancienne candidate à la présidentielle, n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’elle considère comme un manque d’ambition des politiques en faveur des femmes. « Que dire des femmes ? Vous n’en parlez presque jamais », a-t-elle lancé, fustigeant l’absence d’initiatives concrètes pour l’autonomisation et la promotion des droits féminins. Elle a appelé à des mesures structurantes pour améliorer leur condition et faire des femmes un véritable levier de développement.
Assane Ndione : une défense des priorités gouvernementales
En réponse, Assane Ndione, député de la majorité et membre du Pastef, a défendu le gouvernement en citant le communiqué du premier conseil des ministres du 9 avril 2024. « Celle qui disait que le PM oublie les femmes, je lui demande de se référer à ce communiqué », a-t-il répliqué. Il a affirmé que les femmes, aux côtés de la jeunesse, occupent une place centrale dans les priorités définies par l’équipe gouvernementale.
Un débat qui reflète des visions divergentes
Ce face-à-face met en lumière des perceptions contrastées sur les politiques publiques en faveur des femmes. D’un côté, une critique sévère qui appelle à plus d’actions concrètes ; de l’autre, une défense du cadre déjà établi, jugé suffisant par ses partisans.
La question de l’autonomisation des femmes reste un enjeu clé, et ces échanges reflètent les attentes croissantes pour des avancées tangibles dans ce domaine.
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