Affaire Aïcha Diallo: le chef de service des urgences de l’hôpital de Pikine apporte sa part de vérité.

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Aïcha Diallo, une fillette de 12 ans victime d’une hémorragie, a perdu la vie à l’hôpital de Pikine parce que ses parents n’avaient pas 200 mille francs Cfa. La direction de ladite structure sanitaire bat en brèche ses allégations.

En conférence de presse ce mardi, le chef de service des urgences de l’hôpital de Pikine apporte sa part de vérité. Selon Ababacar Diop, la fille est venue avec sa mère le vendredi soir. « Elle a été consultée et a subi des échographies avant d’être opérée, elle souffrait de douleur au ventre et à l’anus. Elle a été opérée samedi soir et n’a pas payé pour ses frais d’hospitalisation et des médicaments », martèle le chef de service des urgences de l’hôpital de Pikine.

A l’en croire, la version selon laquelle elle a été abandonnée ne tient pas. « Sa mère ne dit pas la vérité », assène M.Diop.

Pour rappel, certaines infirmations faisaient état que les médecins de l’hôpital en question auraient fait preuve de négligence coupable à cause d’une «misérable facture de 200 000 F Cfa à payer avant toute intervention».

La fille s’est blessée avec un bout de bois, admise à l’hôpital les médecins ont demandé 200 000 F Cfa pour une intervention chirurgicale ce que sa mère issue de famille défavorisée n’avait pas. Depuis son admission, elle n’a pas été touchée par les médecins.

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