La caravane de Pastef a été attaquée, à hauteur de Pikine, «par des nervis» ainsi que les ont nommés certains témoins.
À les en croire, «les faits qui se sont passés après le crépuscule juste avant l’arrivée du candidat Macky Sall ont été perpétrés par ces énergumènes avec une volonté manifeste de faire mal». A notre arrivée au siège de Pastef sis au carrefour entre Ndiolofène et Diamaguène, les militants et autres rescapés de cette attaque avaient encore la peur au ventre. Certains d’entre eux qui ont tenu à rappeler le récent saccage des locaux de Pastef à Dakar ont même émis l’idée de vider les lieux pour ne pas être surpris par ces «marrons du feu» ultra violents.
Interrogés au seuil de l’entrée principale du district sanitaire Ousmane Ngom, les camarades d’Ousmane Sonko qui faisaient partie de la caravane, ont fait noter que leurs assaillants étaient munis de machettes, de gourdins, de pompes asphyxiantes…
Toujours sous le choc, nos interlocuteurs n’ont pas manqué de dénoncer avec l’énergie du désespoir le manque de réaction des hommes de tenue qui ont observé la scène dans l’indifférence totale. «Ceux qui nous ont prêté attention nous ont demandé de prendre la clé de champs», ont-ils certifié.
Pour l’heure, un des quatre blessés qui se trouve dans un état piteux est en observation à l’hôpital Ousmane Ngom. Une enquête est toutefois ouverte pour faire la lumière sur cet événement malheureux et déplorable.
Gabriel BARBIER
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