L’OM et le LOSC à l’affût pour Stéphane Diarra

Le mercato est encore loin, mais déjà les écuries de Ligue 1 prospectent, regardant à l’étage inférieur s’il n’y a pas une bonne affaire à saisir. Ainsi, selon les informations de L’Équipe, l’Olympique de Marseille et Lille sont récemment venus aux renseignements au sujet de Stéphane Diarra (21 ans). Le jeune attaquant réalise une belle première saison en Ligue 2 sous les couleurs du Mans.

Avec trois buts et trois passes décisives en 23 matches de championnat (15 titularisations seulement), le feu follet d’origine ivoirienne confirme les espoirs placés en lui depuis de nombreuses années déjà après une saison 2018/19 déjà correcte en National 1. Pas étonnant donc de voir des écuries de l’élite se pencher sur lui, d’autant qu’à l’étranger, son profil est déjà référencé depuis de nombreux mois.

Le Mans voudrait le garder…

À l’automne, d’après Goal, des écuries britanniques (Leicester, Newcastle et le Celtic Glasgow) étaient venues l’observer de près, alertées par sa vitesse et sa qualité de dribbles. Le FC Lorient, leader de Ligue 2, pense également à lui en cas de montée. Sous contrat jusqu’en juin 2022, le jeune homme, gaucher qui évolue souvent à droite, est donc un élément courtisé. En janvier dernier, son président Thierry Gomez ne souhaitait pas entendre parler d’un départ.

« Je ne peux pas vous dire qu’il n’est pas sollicité. C’est un secret de polichinelle. On a vu Stéphane avec le coach. L’idée est de construire pour lui une carrière. Je lui ai donné l’exemple de Blaise Matuidi qui était à Troyes lorsque j’étais président et qui avait fait le choix de faire un an de plus. Il n’est pas exclu non plus qu’il reste avec nous la saison prochaine. C’est aussi à lui de décider. Je pense que Le Mans FC peut être un bon club pour lui pour construire une carrière. Aujourd’hui, il est sous contrat avec nous », expliquait-il à Ouest-France. Actuel dix-neuvième de L2, Le Mans aura-t-il vraiment les moyens de conserver sa pépite ? À noter que le Stade Rennais, son club précédent, se réserverait, selon Le Télégramme, 50% d’un futur transfert.