Vi0l en série à Mbour : ils conduisaient leurs clientes à bord de leur « clando » pour… abuser d’elles

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Une bande de violeurs de femmes, constituée de trois hommes vient de tomber à Mbour. A bord d’un taxi-clando, le groupe avait l’habitude de prendre des femmes comme clientes et les détournaient de leur chemin pour les violer dans des endroits calmes dépourvu de tous les regards. Notons que cette association de malfaiteurs a été déférée, hier mardi, au Parquet de Thiés pour agressions suivies de viol, vols en réunion commis la nuit avec usage de moyen de locomotion.

Ce n’est pas la première fois que ce trio de malfaiteurs, a commis des viols sur d’innocentes femmes qui ont, par pudeur, préféré garder leur chagrin. Peut-être que bon nombres de femmes ont subi le même sort? Il s’avère impossible pour le moment d’évaluer le nombre de cas de viols que ce trio a commis. Ce dont on est certain c’est que la liste n’est pas encore close.

Aboul Aziz Ndour le chef de gang qui venait a peine d’être élargi de prison s’est s’allié avec Boubacar Ndiaye et Moussa Ndao afin d’utiliser ce qu’ils prétendaient être un clando pour violer les femmes qui ont eu la malchance de voyager avec eux. En mois d’une semaine, plus de trois dames ont été victimes de ces violeurs doublés de voleurs et d’agresseurs.

Cette nuit-là, la dame Fatou Thiam se rendait au casino, vers 22 heures, en quittant son domicile sis à Saly-Services. Comme, d’habitude, elle se faisait accompagner par son gardien qui avait l’habitude de relever le numéro d’immatriculation du véhicule. Arrivé, au croisement Diambars, le véhicule prend la mauvaise direction, prétextant éviter les gendarmes qui sont en factions non loin des lieux. Au fond de la bande des filaos, le conducteur s’arrête et simule une panne d’eau. Sous la menace d’une barre de fer, il saute sur elle et l’étrangle. Il déchire ses habits et la pénètre de force. Après son forfait, le chauffeur la laisse sur les lieux et s’évapore dans la nature, emportant sa téléphone, sa chaîne et son argent. C’est ainsi qu’elle s’est rendu à la police pour expliquer sa mésaventure aux hommes du commissaire Léye qui met des dispositifs de surveillance sur la route. Le lendemain elle reçoit un appel de la police pour l’informer de l’arrestation de son violeur qu’elle a reconnu, rapporte L’Observateur.

Auparavant, la veille à 01 heure du matin, la dame Mame Yandé Diouf qui travaille comme serveuse au « Tanit » (un bar-restaurant), rentrait chez elle à Mbour. A hauteur du Supermarché, le chauffeur dévie pour prendre le chemin opposé. L’homme qui était assis sur la chaise-avant, la rejoint derrière, la prend par la gorge et l’étrangle jusqu’à étouffement. Prise de panique, elle se laisse faire en se faisant pénétrer. Ensuite, c’est le tour du chauffeur qui va assouvir sa libido et après, ils la balancent comme une mouchoir sur la route nationale numéro 1 avant de continuer leur chemin. Le jour suivant on l’appel de la police pour lui signaler l’interpellation des violeurs. Et sur les lieux, elle reconnait facilement ses bourreaux.

Amy Collé Diop, a eu la chance d’échapper aux malfaiteurs le 8 février. Quittant le croisement Saly, elle rentrait vers Cfao. Tout d’un coup, le chauffeur remontre les vitres teintées de la voiture et prend une mauvaise direction. Ayant flairé leur coup, la dame a voulu sauter du véhicule, mais un autre individu lui tenait le bras. Elle s’est opposée de toutes ses forces et a fini par tomber sur la chaussée. Elle a été sauvée grâce à la lumière d’un véhicule. Le lendemain, elle est allée à la police pour faire des déclarations expliquant aux limiers pouvoir reconnaître le chauffeur.

Souleymane Barry

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