Tel un phœnix, il renaît de ses cendres. Après six mois passés au placard à Chelsea, Olivier Giroud enchaîne les matches dans la peau d’un titulaire. L’attaquant a réussi à renverser une situation périlleuse à six mois de l’Euro. Condamné au banc de touche, il a profité de la blessure de l’habituel titulaire Tammy Abraham et de la méforme de Michy Batshuayi pour revenir dans le onze de Frank Lampard et ne plus en sortir. Pour le moment. Avant le match du jour face à Everton (à 15h), il a disputé trois rencontres en Premier League, dont deux comme titulaires pour un but marqué et une grande influence sur le jeu.
Pourtant, il aurait pu vivre une toute autre histoire puisqu’en janvier, il était annoncé avec insistance sur le départ. L’Inter, la Lazio, Tottenham et même l’OL sont venus aux nouvelles. Et alors que les deux clubs italiens semblaient tenir la corde, l’international est finalement resté chez les Blues, à son grand regret pensait-il alors. « J’ai vécu 6 mois compliqué, et c’est pour ça que j’ai essayé de partir en janvier. J’ai tout fait pour, mais Chelsea n’a pas voulu me laisser partir parce que la condition était d’avoir un remplaçant » a-t-il confié à Téléfoot ce dimanche.
Giroud recale Aulas au téléphone
Il a déjà expliqué comment son mercato s’était finalement mal dégoupillé. Giroud s’est fait une raison mais il a également dévoilé quelques informations intéressantes comme un coup de fil que lui a passé Jean-Michel Aulas. « Le plus intéressant pour moi, c’était l’Inter Milan. Le problème, c’est que ça a traîné. La Lazio et Tottenham étaient là aussi, mais j’étais bloqué. J’ai aussi eu le président Jean-Michel Aulas au téléphone, qui m’a fait part de son intérêt. Je lui ai dit que j’étais flatté de l’intérêt, mais que ma priorité était l’Inter. »
Toujours l’Euro dans son viseur, Olivier Giroud (33 ans) peut désormais y croire dur comme fer, lui qui bénéficie enfin de temps de jeu. Même si Chelsea l’a bloqué, il n’a jamais imaginé forcer son départ. « Je savais qu’il ne fallait pas que je fasse la grève, ou que je foute le souk dans le vestiaire. Parce que ce n’est pas moi, et parce que je savais qu’il y avait une grande chance que je reste à Chelsea. » Bien lui en a pris puisqu’il est passé du banc de touche au terrain en seulement quelques semaines.
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