Son histoire, on la conte désormais dans les rues de la commune de Diamagueune/Sicap-Mbao où plus que sa mort, son enterrement mouvementé a affecté sa famille et ses amis. Parcours d’un combattant mort du Coronavirus à seulement 40 ans.
Médina Fass Mbao n’en revient pas. Ce quartier de la lointaine banlieue dakaroise ne s’est pas relevé du décès brutal de son fils Moustapha Guèye, garçon au commerce facile, boute-en-train et féru de lutte. Il ne «digère» ni la cause de sa mort qu’il continue de contester – il a été diagnostiqué post-mortem positif au Covid – ni les péripéties de son enterrement mouvementé aux cimetières de Diamagueune-Foirail. Au domicile de Moustapha Guèye, les témoignages sont une épreuve pour la famille, qui préfère purger «ce traitement haineux qui (la) marquera à vie». Ce n’est qu’après de longues hésitations que le jeune frère du défunt commerçant a finalement accepté d’ouvrir l’album souvenir de Moustapha Guèye. «Homme d’une générosité, amoureux du risque», campe-t-il, d’emblée.
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