Contentieux Babacar Ngom-Ndinguélère, du nouveau dans l’affaire

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Des cultivateurs sur le qui-vive après des récoltes mémorables

L ’affaire devenue un véritable panier à crabes a impliqué la société civile, les autorités étatiques pour une issue heureuse. Depuis la fin de l’hivernage, les cultivateurs gardent leur mal en patience. Des récoltes de mil sorgho et de petit mil restent mémorables pour eux. Le délai de quatre mois donné par la tutelle et des bonnes volontés investies dans la question leur ayant permis d’exploiter les lieux a expiré.

Les éclairages du porte-parole des cultivateurs

Des transactions faites avec des paysans du village voisin de Ndiarao portant sur quatre parcelles ont fini de semer la confusion au sein de l’opinion. Qui plus est, des rumeurs nourries ont fait part d’une solution apportée aux problèmes des cultivateurs de Ndinguélère. Hier, vendredi 5 février 2021, le vieux Abdoulaye Dione, porte-parole des cultivateurs dans sa cour à Ndinguélère et entouré de quelques notabilités a dégagé en touche ces supputations et déclarations.

Un seul mot d’ordre, la restitution des terres confisquées A l’en croire, Ils réfutent tout ce qui se dit dans leur dos. “Aucun grain de riz ou une enveloppe quelconque d’argent ne sont encaissés. Nous restons unis autour d’une même cause et luttons pour la restitution de nos terres. Nous avons battu campagne pour Macky Sall et évoquons le cousinage toucouleur–sérère pour une issue heureuse au contentieux. Nous ne donnons pas nos terres” dira-t-il.

Hivernage abondant

Il a tenu à dire que ce qui se passe à Ndiarao ne les regarde car chacun est libre de faire ce qu’il veut de ses terres. Il a salué la grâce divine leur ayant permis d’avoir des tonnes et des tonnes de mil. Des récoltes pareilles dans la zone remontent à 2015.

A Ndinguélère, les greniers sont pleins, des moulins vrombissent partout pour faire de la farine de mil. Des informations recueillies font part de la démission d’un des responsables de l’Association pour le développement de Sandok, une contrée historique et naturelle de la commune de Ndiaganiao comprenant Ndiarao. Dans cette localité, la cession de quatre parcelles suivie de la distribution de tonnes de riz et d’enveloppe, ont fini de jeter l’anathème sur les uns et les autres.

Rappel

L’homme d’affaires Babacar Ngom, détenteur de titres administratifs des terres à des fins d’exploitation agricole, garde son bon droit d’être souverain sur les lieux. Les cultivateurs dénonçant la procédure d’attribution se fendent de droit coutumier et d’une paternité sur les terres par rapport aux limites de leur collectivité locale, la commune de Ndiaganiao.

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