« C’est une directrice de la maison des esclaves. L’unité du téléphone était vendue aux détenus à 100 frs. Les marchandises de la boutique du Cap Manuel étaient surfacturées. Une omelette avec un seul œuf dans un pain qui ne coûterait pas 50 frs était vendue à 400 frs, un pack d’eau d’un litre venu à 3000 frs. J’ai demandé à la directrice de la prison du Cap Manuel de réduire le prix du téléphone, les prix de la boutique, d’arrêter les fouilles intégrales consistant à dénuder complètement les prisonniers », avait révélé Guy Marius Sagna.
« Avant de faire la grève de la faim, j’ai adressé une correspondance à la directrice de la prison pour lui dire, « ces prix sont inacceptables. Voyez ce que vous pouvez faire pour les chambres 1, 2 et 3 du Cap Manuel qui sont surpeuplées.., voyez ce que vous pouvez faire pour éviter la fouille intégrale consistant à dénuder totalement le prisonnier. Au terme de notre conversation dans son bureau, au moment de sortir, elle m’a lancé un ‘vas te faire foutre’. Parce que l’argent de la boutique entrait dans sa poche, l’argent du téléphone entrait dans sa poche. Donc, exiger la baisse des prix revenait à s’attaquer à ses intérêts. Même les agents pénitentiaires achetaient aux mêmes tarifs que les détenus dans ces boutiques », selon toujours l’activiste, qui avait débuté une grève de la faim pour dénoncer les conditions de détention.
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