Pour la notoriété et le succès, il y a des gens qui sont prêts à tout. Tous les moyens sont bons pour recourir au charlatanisme afin de réaliser leur rêve et quel qu’en soit le prix.
C’est l’avis de cet homme d’affaires, propriétaire d’une radio communautaire implantée dans une des régions du Sénégal.
Pour se faire une place de choix dans le milieu médiatique, cet homme d’affaires, très connu dans sa région natale, a tout simplement enterré sur le site abritant sa radio communautaire, la tête d’une veuve., rapporte L’Observateur dans sa parution de ce mardi 31 janvier 2022.
Un secret ignoble et barbare qui lui vaut aujourd’hui, d’après ses propos repris par L’OBS, toute sa notoriété et le succès que connaît actuellement sa radio communautaire.
Il explique : « J’étais dans une redoutable concurrence avec des hommes politiques qui avaient juré de « m’enterrer ». A cette époque, je devais mettre sur pied une radio communautaire et ils me mettaient des bâtons dans les roues. Pour gagner cette bataille, j’ai sollicité les services d’un puissant féticheur qui m’a recommandé de trouver le cadavre d’une veuve que je vais décapiter et enterrer son crâne sur le site qui devait abriter la radio communautaire. C’est seulement à ce prix que je pourrai engranger le succès que je désirais dans toute la contrée et même dans des localités environnantes. Et ainsi avoir le dessus sur mes adversaires politiques. Et je vous assure que le jeu en valait la chandelle. »
« Car, à l’époque, j’étais mystiquement combattu par des hommes politiques de la commune qui, par des pratiques mystiques odieuses, faisaient tout pour faire couler mes projets», confie cet homme d’affaires rencontré dans un restaurant à Saly Portudal.
Visiblement au sommet de son succès, il confie que depuis lors, seule sa radio communautaire qui cartonne bien dans la région est pratiquement la seule écoutée par les populations.
Sans occulter les fonds qu’elle récolte provenant des publicités, des communiqués et autres partenariats conçus avec les différents projets présents dans la zone.
« Je crois bien au charlatanisme. Car, c’est grâce à cette pratique mystique que j’occupe aujourd’hui ce rang social couronné de cette immense richesse et notoriété. Et désormais, mes adversaires et mes ennemis doivent compter avec moi pour espérer asseoir leur notoriété dans la zone et gagner le maximum de suffrage lors des élections », se glorifie l’homme d’affaires, le sourire aux lèvres. »
« Même si nous sommes des musulmans, il ne faut pas oublier que nous sommes des Africains avec nos réalités mystiques. Donc, je n’éprouve aucun regret pour ce que j’ai fait. Car il s’agit pour moi d’une question de survie devant mes détracteurs et adversaires politiques », conclut le propriétaire de la radio communautaire sous le couvert de l’anonymat.
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