Un an déjà, jour pour jour. Un 11 avril pas comme les autres , une journée que je n’oublierai jamais.
Ce jour comme d’habitude à 5h du matin je me lève ( bain , prières puis boulot ) . Ce 11 avril donc, je me lève et constate plusieurs appels en absence de ma mère. Éveillé et intrigué, des appels puis un message glacent mon sang: « Nous sommes à la clinique avec ton père… » Sachant déjà que mon père était souffrant depuis quelques jours, j’étais réellement inquiet jusqu’à ce que ma petite soeur m’explique : » Il est dans le coma »
Mon frère aîné Diadji me contacte depuis la France et me confirme le coma de notre père. Mais me rassure un peu, disant que le Docteur dit qu’ils ont fait tout le nécessaire. Mais de 6h à 8h je reste sans coup de fil , ma mère et toute la famille deviennent bizarrement injoignables.
Vers 8:30 mon petit frère Khadim m’appelle :« salut Nar tu as les nouvelles de la maison ?
Oui j’ai eu mère au téléphone, papa est gravement malade, Certainement informé, mais Khadim a été incapable de m’annoncer la nouvelle.
Puis un appel inhabituel de mon ami Koné depuis New-York.
» Salut le Démolisseur…comment tu vas ? OK, juste un bonjour » lui aussi a été incapable de m’en dire plus jusqu’à ce que Ablaye Ndiaye, un autre ami me contacte. Ces appels successifs, inhabituels et bizarres m’ont fait avoir le pré-sentiment d’une mauvaise nouvelle.
Ablaye Ndiaye qui me dit « Salut mon ami, mais Keur ngua diam rek mo fa khew? »
Du coup j’ai tout compris. Un homme digne, courageux, un travailleur, un bon musulman qui avait le sens du partage, un champion venait de s’éteindre.
Un Baobab était tombé…
Toubabou Dior n’a pas été champion seulement que dans l’arène. En dehors il a développé beaucoup de principes de Vie et de valeurs qu’il nous a légués…, repose en paix
Si yeurmandè sounou borom
Nar Touré
11 Avril 2016 / 11 Avril 2017 Notre père (toubabou Dior ) est tombé.Par Nar Touré
Senego
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