PS: Adja augmente les risques de maladies cardio-vasculaires. La recrudescence des maladies telles le diabète et l’hypertension artérielle sont causées par des femmes comme #ADJA qui nous tuent à petit feu, avec leurs substances toxiques. Nous sommes tous malades à cause d’elle.
Lu quelque part…
Mame Fatou Sy Depuis le début du mois béni du ramadan #Adja défile tous les soirs sur mon fil d’actualité mais ton texte m’a poussé à jeter un coup d’œil sur l’épisode 25 de la publicité ADJA. Pffff j’en fais mien. Excellente semaine!!!
En même temps la dame vit dans une grande maison, avec plusieurs séjours, jardin, piscine, patio…
Sa cuisine fait le triple de la chambre à coucher de ma cousine Diboor, en dimensions comme en équipement.
Tellement bien équipée et ordonnée, qu’elle se sent très à l’aise dedans, pimpante, fresh. Du sonn, du ñaq et donne des airs de cordon bleu qui ne se sépare pourtant jamais de ces bouillons « dévastateurs », au vrai sens du terme.
A l’heure de la rupture et du xëdd, sa table est bien garnie, toute variété d’aliments confondue. Sa famille mange à sa faim…dans le calme. Pas de cimbir-cimbir ni de cambar-cambar. Tout roule chez elle. Surtout pas de boisson naturelle, l’entreprise s’en charge : il faut simplement des noyaux benzéniques, quelques colorants et beaucoup beaucoup de sucre, et le tour est joué !
Adja ne se plaint pas trop. Elle est belle, souriante, soumise, élégante. Pas de problèmes de peau, aucun compte à rendre au dentiste. Chaque jour ak yére bi muy sol. Ses tenues « de cuisine’’ n’ont rien à envier à celles que met ma cousine Diboor pour aller retrouver ses « nawle » dans les cérémonies familiales.
Adja « nammul dara ». Elle a des enfants bien éduqués, corrects, soignés ; un époux qui l’aime à la folie et lui jure qu’il n’a d’yeux que pour elle. Pas de co-épouses donc, ni d’enfants adoptifs nombreux et aux caractères différents les uns des autres. La belle-famille ? Non plus. Pas de wujju peccorgo, ni de goro, ni de ndiëke.
Adja s’énerve rarement. Elle ne se fâche presque jamais. Pourquoi le ferait-elle ? Elle ne manque de rien key. Les rares fois où son mari lui est infidèle, dafkoy gérer. Elle qui ne quitte presque jamais son foyer si ce n’est pour aller au marché. Qu’importe ce que fait l’homme, elle peut le supporter : Mr ne lui refuse rien. Elle vit dans de bonnes conditions. Et l’homme est naturellement infidèle. Te lu baax ñepp a ko bëgg. Il faut donc muñ, muñ, muñ. Nous rapporte l’opinion, ses » fans ».
Chez Adja, c’est la belle vie, la bonne humeur, l’harmonie, le bonheur. Elle est mère dévouée, épouse docile. Son homme vit la royauté, sans souci. Xëy, wàcc, ndogu, xëdd, tëdd, yeewu, xëy. Madame s’occupe de tout, jusqu’à l’éducation des enfants, leur surveillance, choix de leurs partenaires, leur folie d’adolescence. Amul problème, « di na ko gérer ».
Telle est l’image de la sénégalaise que nous renvoie la série. La » femme parfaite » aux yeux grands blagueurs utopistes.
Si ce n’est pas ça la sorcellerie, ça s’appelle alors de la publicité mensongère, de l’arnaque morale. Ni plus, ni moins de la part de Marodi tv.
Ma cousine Diboor vous passe le « sel » et vous remercie en même temps de lui donner matière à rêver, tous les soirs de Ramadan, quand elle se couche, lasse et triste, appréhendant les labeurs du lendemain…. L’espoir est permis. Yalna Yàlla dolli sutura.
PS: Adja augmente les risques de maladies cardio-vasculaires. La recrudescence des maladies telles le diabète et l’hypertension artérielle sont causées par des femmes comme #ADJA qui nous tuent à petit feu, avec leurs substances toxiques. Nous sommes tous malades à cause d’elle.
Ces bouillons qui tuent les Sénéglais (Jumbo, maggi, adja etc…)
Dolli, Magi nokoss, Jumbo, Maggi, Joker, Adja, Jongué, Tak, Mami, Khadija, Dior, Tem Tem, autant de bouillons utilisés par la cuisinière sénégalaise pour apporter la différence dans sa marmite. C’est une assiette de maladies chroniques silencieuses qu’elle sert …
Le plat sénégalais serait-il devenu un vrai poison pour le citoyen lambda ? La réponse coule de source, face à la recrudescence des maladies non transmissibles. L’espérance de vie au Sénégal en a pris aussi un sacré coup.
De nos jours, le repas traditionnel, bien assaisonné, présenterait des goûts culinaires souvent plus exquis que ceux de nos mammys. Les Sénégalaises férues de bonne saveur ont l’art de mettre du piquant dans l’assiette. Toutes sortes d’ingrédients passent dans la marmite qui s’appauvrit de plus en plus en valeurs nutritives et s’enrichit en sel et calories. Quand les exhausteurs du goût s’y mettent, il faut simplement s’attendre à un cocktail….explosif. Nombreux sont ceux qui pointent l’index sur la cuisinière : le poison est dans l’assiette.
Aux Sénégalaises, il est reproché de mettre trop d’additifs culinaires dans la marmite pour aiguiser l’appétit, dénaturant le »thiébou dieune » qui aurait été, à l’origine, un plat riche en protéides. Tomate en poudre et plus d’une dizaine de bouillons sont mises à l’actif. »La recrudescence des maladies telles le diabète et l’hypertension artérielle sont causées par nos femmes qui nous tuent à petit feu, avec leurs substances toxiques. Nous sommes tous malades à cause d’elles. Elles ne cherchent qu’à écourter la vie des hommes… », souligne, un brin ironique, un vieux qui tient sur ses 70 berges, rencontré au centre de diabétologie Marc Sankalé.
Il demande aux autorités de ramener à la raison les Sénégalaises, face à leur utilisation abusive de cette armada de bouillons présente sur le marché sénégalais. Il n’est pas le seul. Le 3éme âge se remémore, avec nostalgie, les recettes toute nature et sans artifice d’antan. »A notre époque, on resplendissait de santé. On était en pleine forme, car on mangeait sainement. L’alimentation était meilleure ». Du tout bio !
»Le bouillon règle un problème économique. Ils donnent l’illusion du goût »
Autre temps, autres réalités. La crise économique a donné un coup de fouet au panier de la ménagère. Aujourd’hui, déplore Mme Salimata Wade, une universitaire, par ailleurs responsable de la »Compagnie du bien manger », qui réunit nutritionnistes, diététiciens et spécialistes de la santé, le Sénégal est l’otage d’une épidémie d’hypertension. »Même les jeunes sénégalais sont hypertendus », note t-elle. Et ce à cause, d’une alimentation trop riche en sels. Mme Salimata Wade craint que cette situation ne s’aggrave, en raison de la baisse du pouvoir d’achat des Sénégalais. »C’est un problème de société qui se pose. La structure du budget n’est plus la même. Les repas sont fractionnés, les charges énormes et le coût de la vie très élevé ».
Quand elle passe à la loupe les habitudes alimentaires des Sénégalais, c’est pour détecter que le mal est d’une dimension économique. Mme Salimata Wade de s’expliquer. »Jadis, dit-elle, nos mamans mettaient assez de viande, de tomates fraîches, de légumes frais et d’ingrédients dans la marmite. Ce n’est pas par effet de mode que, de nos jours, les femmes recourent de plus en plus aux additifs culinaires. Les bouillons règlent une dimension économique. Ils donnent l’illusion du goût. Du point de vue gustatif, cela donne de l’appétit ».
»Rééduquer le sénégalais et lui apprendre à manger sainement »
Pour étayer sa thèse, la chercheuse de donner l’exemple de l’équation intenable de la ménagère sénégalaise qui dispose d’un maigre budget. »Ce n’est pas facile avec une maigre somme de préparer du riz pour plus de quinze personnes avec un kg de viande ou peu de poisson. Tout est cher au marché. Des sardines qui se vendaient à 50f par pièce s’échangent aujourd’hui à 500 f, le kg de kéthiah coûte 1200 F Cfa, un kg de tomates fraîches est vendu à 600. Elles n’ont pas souvent le choix », explique t-elle.
Pour résoudre une difficile équation, la ménagère n’y va par quatre chemins. Elle se rabat sur les multiples bouillons qui donnent le goût du poisson, de la tomate, des épices, de la viande ou des légumes. Il suffit juste de débourser au maximum 200f pour s’offrir autant de saveurs. Et le tour est joué même si les conséquences sont désastreuses, avec des maladies chroniques et silencieuses. Il s’y ajoute, d’après la chercheuse Salimata Wade, »qu »il y a trop de sel dans notre alimentation. On aime ce qui est saturé en gras et en sel ».
Mais pour l’universitaire, crever l’abcès exige de s’attaquer aux produits synthétiques qui inondent le marché sénégalais. Les bouillons ne sont pas, à cet effet, des cas isolés. »On ne boit plus, par exemple, du jus mais que des arômes qui sont des produits chimiques ». Avec le système des journées continues, les sandwichs, très prisés à midi, se font à forte teneur de mayonnaise, de moutarde, de ketchup qui sont tout aussi nuisibles à la santé.
Comme solution, Mme Salimata Wade préconise le retour du repas commun en famille. »On n’a pas d’alimentation idéale à proposer, cela n’existe pas. On doit partir de ce que les gens ont pour changer leurs habitudes alimentaires, en tenant compte des données économiques. Il faut rééduquer le sénégalais et leur apprendre à manger sainement ».
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