La police de Sicap Mbao a déféré au parquet, avant-hier, l’entrepreneur M.B. Mbacké Dicko, pour détournement de mineure, viol et pédophilie sur l’ecoliére D.K.D, 15 ans. Celle-ci a contracté une grossesse de 7 mois du fait des œuvres du mis en cause.
L’idylle entre l’adolescente D.K.D. et l’entrepreneur M.B. Mbacké Dicko, dit Khadim, a pris des tournures judiciaires, suite au dépôt de plainte du papa de la fille, pour les griefs retenus plus haut, sur la table du chef de service du poste de police de Sicap Mbao, Lansana Traoré, lieutenant de police.
Le surnommé Khadim Dicko sort en amoureux depuis le ramadan dernier avec la fille. Ils habitent le même quartier et organisent souvent des rencontres galantes, à l’insu des parents de la gamine. Celle-ci prétexte parfois une commission à la boutique du coin, fait un saut de puce dans la chambre et se livre à une partie de jambes en l’air, avant de rentrer à la maison. Elle couche à plusieurs reprises avec son prince charmant, qui l’invite tout le temps dans sa chambre les après-midi et s’envoie en l’air avec elle, pendant l’absence des membres de sa famille de la maison.
L’adolescente tombe enceinte des œuvres de son petit-ami, prend peur et informe celui-ci. Elle décide de cacher sa grossesse à ses proches et use de subterfuges pour éviter d’éveiller le moindre soupçon. Sa grand-mère maternelle constate un brusque changement morphologique et interpelle son fils. Qui s’emporte, peste contre son enfant et la fait conduire à l’hôpital pour subir le test. L’agent de santé confirme les faits et conclut à une grossesse de 7 mois. Le papa continue de s’étouffer de rage, crache du venin à tout bout de champ dans la maison et menace de saisir la justice d’une plainte.
Les proches du mis en cause entrent en action, reconnaissent le tort de leur enfant et proposent un arrangement à l’amiable. Khadim se confond en excuses auprès de la famille de la fille et affirme être disposé à assumer ses responsabilités de futur papa. Il s’engage à signer la note de reconnaissance d’engagement et de prise en charge paternelle de l’enfant à naître et s’occupe tant bien que mal des ordonnances et autres visites prénatales de la mineure. La famille de la fille met la pédale douce, passe l’éponge et accepte l’engagement de principe de l’auteur de la grossesse de la demoiselle.
Le document de reconnaissance de paternité déchiré et retourné à la famille de la fille
Les engagements de reconnaissance de paternité et de prise en charge du mis en cause n’ont pas été cependant respectés par le principal concerné et les parents de ce dernier. Pis, le document en question non encore signé et validé a été retourné à la famille de l’adolescente. D’où le coup de colère du papa, qui crie à la déception et file ventre à terre déposer une plainte au poste de police de Sicap Mbao pour détournement de mineure, viol et pédophilie. Le lieutenant de police ouvre une enquête, convoque les parties concernées et procède à leurs auditions respectives sur procès-verbal.
La fille a déclaré être la petite-amie du mis en cause et affirme être tout le temps consentante lors des rapports sexuels. «Nos maisons font face. On sortait ensemble depuis le mois de ramadan de l’année dernière. On a couché à maintes reprises. Tous les rapports ont eu lieu en plein jour dans sa chambre. Il ne m’a jamais forcée ni offert de l’argent pour coucher avec lui. C’est lui qui m’a déflorée», a soutenu la victime à nos informateurs.
Le présumé violeur n’a pas fait dans la dentelle pour reconnaître les faits et précise avoir abusé de la gamine à plusieurs fois. «J’ignore le nombre de fois que nous avons fait l’amour dans ma chambre. Je reconnais les faits, notamment, la paternité de la grossesse. J’ai appris que le document de reconnaissance d’engagement et de pris en charge a été déchiré. Je l’avais donné à ma mère qui a remis ça à mon oncle à Kaolack», a soutenu le mis en cause.
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