La partie anglophone du Cameroun, qui est secouée depuis plus de deux ans par une profonde crise politique, n’épargne pas le milieu du football. Jeudi matin, quinze joueurs de l’Université de Buea (sud-ouest), qui se rendaient à une séance d’entraînement en vue des prochains Jeux Universitaires, ont, à leur tour, été enlevés. Pour l’instant, l’acte n’a pas été revendiqué.
« Au Cameroun, quand il y a des enlèvements, on ne se pose plus la question : il s’agit soit de Boko Haram, soit de séparatistes anglophones. Et ici, tout le monde penche pour la deuxième solution, en raison du contexte dans cette partie du pays », explique un journaliste local contacté par L’Équipe.
Mardi, Emmanuel Ndoumbé Bosso, l’entraîneur de Young Sport Academy (Division 1), avait été enlevé à Bamenda, au Nord-ouest du pays, avant d’être relâché le soir même par ses ravisseurs, sans que l’on sache si la rançon de 15 200 € (10 millions de Francs CFA) qu’auraient exigée ces derniers, a été versée. Une enquête a été ouverte, afin de connaître les circonstances exactes de ce rapt.
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