El Hadj Malick SY est né vers 1855, au village de Dawfal dans l’agglomération de Gaya, à l’Est de Dagana. Il est le fils de Ousmane (Demba Khourédia) SYet de Fatimatou Wade WELE. Cela ne saurait surprendre, car durant toute sa vie sur terre, il s’est posé en un serviteur infatigable de l’islam et de la Tarikha tidjanya qu’il contribua dans une très grande mesure à répandre partout au Sénégal et au-delà, via ses nombreux »muqaddams » (grands disciples) qu’il forma et envoya dans plusieurs pays d’Afrique.
Le Saint homme avait un destin tout tracé qui le prédisposait à une telle activité. En effet, dès avant sa naissance, son père, qui ne le vit pas, avait fait cette recommandation à ses proches : « si l’enfant que ma femme porte encore en son sein naît garçon, donnez-lui le nom de Malik afin qu’il soit possesseur (Malik) de ma bibliothèque ».
Ainsi, dès sa tendre enfance, il se lança dans de longues et complètes études coraniques qui le menèrent dans plusieurs villages du Sénégal et en Mauritanie. À ce propos, il fréquenta les »daaras » du Fouta, du Walo, du Cayor et du Sine, avant d’aller terminer ses humanités auprès des grands maîtres chargés de lui inculquer la mystique musulmane.
ETUDE DU SAINT CORAN
A l’âge de 8ans, il fut amené par son oncle paternel Amadou SY dans le Djolof, à Sine, prés de Sagata, le village de sa famille paternelle. Revenu à Gaya, Il ira suivre des cours auprés de Ngagne KA, maître d’école Wolof pendant plusieurs mois et à Tiaréne, dans le cercle de Matam, auprès de Mor Bassine SARR. Puis il alla chez le marabout Abdou BITEYE à Lougué ( dans le cercle de Saldé) et chez Mamadou Top à Podor pour y achever l’étude du Saint-Coran.
Malick avait dix-huit (18) ans quand il reçut le WIRD TIDIANE et la capacitation ( IJAZA) de son oncle maternel Alfahim Mayoro WELE.
Le Coran achevé, il attaqua immédiatement la Théologie et l’Exégèse avec « les Aqaîd de Sénoussi »à Gaya puis à Ndombo Allarba chez le Maître Mor Sine KANE pour le « FIQH ».
Il entama le Droit à Bokhol chez Serigne Masse NDIAYE et alla le poursuivre à Keur Kodé Alassane auprès de Mamadou MBATHIE et chez Serigne Mor Kala SEYE à Taîba Seye ( Ajurrumiya et Muqaddima Al kukiyya).
C’est après son premier cycle d’études qu’il débarqua à saint-Louis où il s’inscrivit auprès du Maitreréputé Amadou Ndiaye MABEYE en littérature et en Grammaire ( Maqâmât de Hariri).
Ensuite il ira dans le Ndiambour à Ndiabali chez Mor Barama DIAKHATE où il étudiera le Tome I du « KHALIL » et « Ibn Ishaq ».
Puis à Thilla Daramane chez Masylla MANE pour le Tome II et « ALFIYYA.
Chez Magueye AWA à Ngadde Demba (AL AKHDARI).
Chez Mour Diop Nguirane à keur Kodé Alassane ( RIssâla).
Chez Thierno Yoro BAAL à Thilogne ( IHMIRAR).
Et chez Mouhamed Ali Al- Yaqûbi Al Alawi en Mauritanie
Seydil Hadj Malick Sy est né le 25 février 1855 à Deuw fall prés de Gaya, dans le département de Dagana, fils de Sokhna Fawade Wélé, la pieuse et de l’homme de dieu, Ousmane Sy, lui-même de Mouhaz fils de Mohamed, descendant de Youssouf, Dramame, Ciré, Boubou, Yahya tous descendants du Chérif Chams Eddine ce qui lui donne des origines Arabe. Ousmane Sy a atterri au Walo, après des études en Mauritanie auprès du Professeur Mohamadou Baba Al Daymani, à la recherche d’un livre que seul possédait le marabout Malick Sow de Gaya. Ce dernier sera plus tard l’homonyme de Seydil Hadj Malick Sy. Le saint homme s’est naturalisé Wolof, du fait que même ses ancêtres sont restés longtemps au Walo et y ont pris des épousés.
Comme tout bon Walo Walo le jeune Malick est très tôt initié à l’apprentissage du Coran en premier temps par sa propre famille par le biais de son oncle maternel Alfa Mayoro et puis par homonyme Thierno Malick Sow.
En 1863, à l’âge de 8 ans il partit près de Sagata au Djolof avec son oncle paternel Amadou Sy. A son retour il est confié ensuite à d’autres maîtres. Et chacun le forma dans sa spécialité (Droit – grammaire – Tajwiid, etc.) dont Thierno Ngagne Ka, avec qui il partit et resta à Tiarène dans le Fouta Toro en 1873 ,alors âgé de 18 ans il finit l’étude du coran à son nouveau séjour de Fouta à Longué chez Serigne Abdou Biteye et en Mauritanie Il retourna chez lui et recevra le Wird tidiane et l’insigne de « Grand Maître de l’Ordre Tidiane » (Hidiaza) par son oncle maternel Alfa Mayoro avec la prédication de El Hadji Omar Tall, qui lui avait donner auparavant le Wird, lors d’un de ces voyages au Fouta avant la naissance du jeune Malick. Ceci sur un présent de la pieuse Fawade à El Hadji Omar Tall. Ce ne fut pas son seul Hidiaza, car beaucoup d’autres grands maîtres, dont Maouloud Fall (en 1876) et Mohamed Aly, lui en donneront par la suite.
Après sa maîtrise du Coran il étudia le Fikh, d’abord chez lui et puis chez Serigne Mour Sine Kane. Après le Fikh il entame les études de la jurisprudence à Bokhal au Walo chez Serigne Moussé Ndiaye, à Keur Codé dans le Diambour chez Serigne Modou et à Keur Taïba Sèye chez Serigne Mour Kale Seye .Après l’étude de Rissala, il part pour Ndar de 1880 à 1882 à 25 ans chez Serigne Ahmadou Ndiaye .Il retourne au Diambour pour finir le droit et étudier Khalil par Serigne Birahim Diakhate et Serigne Mamadou Wade .Mais c’est l’année suivante qu’il finira Khalil à Mbakol dans le Cayor chez Serigne Masylla.
En 1885 alors âgé de 30 ans il a accumulé des connaissances extraordinaires ce qui lui a permis déjà de devenir professeur pour subvenir à ses besoins et le plus grand intellectuel du Sénégal car il a apprit tout ce qu’on pouvait enseigner au Sénégal Vers 1888, il alla séjourner un mois chez les Ida Ou Ali du Trarza et se fit conférer à nouveau le Wird Tidiane par l’un d’entre eux, Mohammed Aly, des Ida Ou Ali.
L’INFATIGABLE
Ce fut, après, cette longue pérégrination auprès des maîtres les plus réputés à l’époque, en Mauritanie, dans le Fouta, au Ndiambour et au Cayor. Ainsi, se rendit-il à Ndothj Sèye, Pathiasse, Nguithie, Ghjiléki, Diabbé Lidoubé, Oréfondé, Longué Sebbé, Longué Foulbé, Thiarène, Saint-Louis, Taïba Sèye, Dramane, etc, El Hadj Malick Sy s’installe à Ngambou Thieulé pour travailler la terre et enseigner, vivre de la sueur de son front et ne voulant jamais vivre aux dépens des autres et évitant toujours d’être un parasite social.
Le fruit de son labeur lui permit d’effectuer, en 1889 à 33 ans le pèlerinage à la Mecque en passant par le sud de la France, à Marseille puis à Alexandrie. Au Sanctuaire Béni et Sacré, comme dans la mosquée et mausolée de Seydina Mohamed (psl) à Medinatoul Mounawarah, il demanda au Tout Puissant d’exaucer les vœux qui suivent : l’épargner, lui, tous les chefs religieux musulmans, leur famille et leurs fidèles, des tentatives de domination de tout ordre des colons pour mieux pratiquer les recommandations divines ; l’obtention de terres où il pouvait travailler et prendre en charge sa famille, ses fidèles et lui-même, pour ne pas être un fardeau pour les autres. Ses autres vœux sont de pouvoir, grâce à ses actions et à ses fonds propres, réussir une prolifération des mosquées à travers le pays. Il a prié également pour qu’il n’y ait aucune différence visible entre ses enfants et les autres fidèles et amis. Enfin, pour qu’il lui soit réservé dans l’autre monde tout ce que Dieu lui destinerait comme Lumière et autre puissance mystique et religieuse.
Il retourne de la Mecque avec le titre d’El hadji et construit la Zawiya de Ndar en 1892. Il séjourna et fonda des écoles au Djolof puis retourne au Walo. Ses nombreux déplacements, l’affluence des fidèles, qu’il réunissait pour leur dispenser un enseignement, les prières et Wazifa dans la Zawiya et dans sa concession ont attiré l’attention des colons, qui ont assimilé ces invocations au Tout Puissant à des mots de passe et des consignes de guerre. Ils soupçonnaient, en outre, le guide religieux de détenir des armes C’est ainsi qu’il a été convoqué maintes fois à Saint Louis de 1893 à 1905, devant le bureau politique du gouvernement du Sénégal. À chaque fois, Maodo ne variait pas dans ses réponses : » Dieu nous a ordonné, à vous et à moi, de l’adorer, de prier. Vous avez refusé et moi j’exécute. Voilà ce que mes fidèles et moi faisons tous les jours. Ce que vous appelez cris de guerre ou mots de passe ne sont qu’évocations du Tout Puissant et prières sur la Meilleure Créature, le Prophète Mohamed (psl).
Concernant les armes, j’en ai une et une seule : mon chapelet avec lequel je me battrai jusqu’à ce que l’Islam et la Tidianya atteignent les coins les plus reculés du monde, à votre grand dam » mon objectif est de faire des sujets sénégalais de véritables musulmans ». Finalement, et suite aux témoignages des plus grands érudits de l’époque et aux différents rapports des services secrets, l’administration française était convaincue que : « Seydil Hadj Malick était le marabout le plus instruit, le plus cultivé, le plus pédagogue de son époque ».
Outre ces mots consignés dans les archives nationales du Sénégal et de la France, l’un des témoignages les plus éloquents fut celui du grand Chérif Cheikh Sidya, descendant du Prophète Mohamed (PSL) et grand maître de la confrérie Khadrya. Après le défi de l’implantation de la Zawiya de Saint-Louis (près du palais du gouverneur du Sénégal), El hadj Malick s’installe à Ndiarndé, Diacksao avant de s’installer définitivement à Tivaouane sous l’invitation de Djibril Gueye en 1902, il y fonda la zawiya de Tivaouane après celle de Dakar. El Hadji Malick Sy s’est installé à l’heure où le colon cherchait à imposer sa volonté.
Sous le nombre impressionnant d’élèves qui augmente de plus en plus, il recruta beaucoup de professeurs .On y enseigne toutes les sciences islamiques ce qui a conduit aussi à d’autres marabouts de venir puiser dans l’océan de savoir qu’incarne Hadji Malick La Zawiya d’El Hadj Malick de Tivaouane est composé de plusieurs carrés : l’un affecté au Cheikh et à ses femmes et enfants en bas âge ; l’autre à ses enfants déjà grands; le troisième aux professeurs et talibés ; le quatrième enfin aux pèlerins et passagers etc.
Il y organise la première commémoration de l’anniversaire de la naissance du Prophète de la miséricorde, le sceau Seydina Mohamed (psl), sous sa forme actuelle. Enseignement décentralisé Mais le domaine où Malick Fawade (pour les Walo Walo) ou Malick Ndiogou (pour les Djolof Djolof) a réalisé des merveilles, c’est celui de l’éducation et de la formation. Son confident et intendant le défunt Imam Raatib de Bambey, El Hadj Alioune Tall, a révélé que, de l’apparition du soleil à son coucher, Seydil Hadj Malick dispensait un enseignement à plus d’une centaine d’élèves et dans différentes matières, tandis qu’il consacrait la nuit à écrire.
Il n’a jamais prié seul (prières canoniques) et a toujours pratiqué la Wazifa en commun avec les fidèles, jusqu’à son rappel au Très Haut ». Là, il est à signaler que plus d’une cinquantaine des 180 élèves, qui fréquentaient l’école de Maodo, le faisait concomitamment avec des études à l’école occidentale. Ce qui prouve son ouverture d’esprit et l’importance qu’il accordait à la formation des âmes -tout en les purifiant- des enfants qui lui étaient confiés.
Au plan social, Maodo avait lié une fraternité agissante avec la plupart de ses contemporains, avec lesquels une convivialité et une estime réciproque étaient vivifiées et convenablement entretenues. Il disait aux membres de sa famille et à son entourage immédiat que : « Toute personne qui ne dirait outre que du bien ,dans mes relations avec mon parent et frère Ahmadou Bamba ,s’exclurait tacitement des miens ». Cette attitude irréprochable lui a valu beaucoup d’éloges, sous forme de poèmes de la part de grands hommes de Dieu comme Cheikh Saadbou Aby, Thierno Ameth Ndiaye Babahé, Thierno Souleymane Ball, Thierno Makhtar Kébé, El Hadj Cheikh Thiam de Fatick, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Khadimou Rassoul, etc.
L’INTELLECTUEL
Lettré fort remarquablement, particulièrement versé dans les sciences juridiques et littéraires, Al Hadji Malick paraît être le marabout le plus instruit du Sénégal. Le fait avait déjà été constaté en 1908 par M. Destaing, lors d’une visite que l’éminent directeur de la Médrsa de Saint-Louis fit dans les principales écoles coraniques du sénégal. Depuis cette époque le Cheikh, qui professe et travaille toujours, a continué de justifier sa haute réputation.
Dans le domaine littéraire, Maodo Malick a légué à la postérité une richesse immense. Ses nombreux ouvrages et poèmes étaient essentiellement accès sur la théologie, le soufisme la biographie et louange du prophète et sur des événements heureux ou malheureux touchant ses amis ou d’autres marabouts .Parmi les plus célèbres de ses écrits on peut citer : Khilazu-zahab, un long recueil de 1001 vers, retraçant la vie du Prophète (psl) : depuis que Dieu a eu l’intention de le créer à partir de Sa propre Lumière, jusqu’au dernier homme qui a quitté la tombe après l’enterrement Cet ouvrage fût imprimé en Tunisie en 1915 sous le désir du Gouvernement Général de la colonie. Hadji Malick commanda d’ailleurs 1000 copies.
Il y a aussi « Kifayatou Rakhiline », un livre de Droit civil, social et pénal, « Wassilatoul Mouna ou Tayssir », « Fatihatou Toulaab », « If AAmi Mounkiri Jaami », etc. Le saint a aussi écrit sur la médecine, l’astrologie, etc. Ces ouvrages sont de longueur inégale, allant de quatre à vingt-cinq pages. Ils sont remarquables par la pureté de la langue arabe, par une certaine élégance de style, rare chez les lettrés noirs, et aussi, par leur tendance toujours très sympathique à notre cause. Pouvait-il en être autrement pour un homme qui éleva au rang de sacerdoce son attachement indéfectible au prophète Mohamed (PSL).
Ce pacte qu’il signa avec l’Envoyé de Dieu fut consigné dans un ouvrage à jamais sublime. »II n’existe aucune action que je puisse faire pour toi si ce n’est t’aimer, te célébrer et te suivre », s’était il exclamé dans « Mimiyah ».
Ce sont surtout des commentaires et paraphrases, mille fois rebattus, d’ouvrages classiques arabes. Les lieux communs de la littérature profane ou religieuse de l’Islam y fleurissent abondamment El Hadj Malick Sy était un homme de son temps, d’une extraordinaire acuité intellectuelle et fabuleusement lettré. À cet égard et pour s’informer sur les activités du colon, il était abonné au journal officiel qu’il se faisait lire à chaque parution. Moraliste émérite et éveilleur de conscience, Maodo aura été non seulement un témoin de son temps, mais aussi un visionnaire. Son combat a été de former des soldats de la foi et de les disperser pour qu’ils diffusent le savoir, élargissent les bases de la religion et de la tarikha.
LE GENERAL DE GUERRE
En 1911, le dernier rapport que les colons ont réalisé stipulait : « El Hadj Malick Sy est toujours conforme aux enseignements du Saint Coran, de la Suna et de la Tidianya. Il prêche un Islam dépourvu de fanatisme et de légende. Il pratique et prêche l’orthodoxie de l’Islam, sans ostentation ou intolérance ». Il aura fait un parcours sans faute. Pourtant, ce chevalier de l’Islam a réussi la prouesse de propager ses idées, par le truchement d’une stratégie de coexistence pacifique. Armé de patience, de fermeté, de persévérance et d’abnégation, Maodo Malick Sy a fini par imposer au niveau national sa vision de l’Islam, en éviter les contacts dissolvants qui n’ont, la plupart du temps, abouti qu’à une destructuration de la société. Ce qui est d’ailleurs arrivé à presque tous les résistants qui ont adopté la méthode de la confrontation. Mais, la stratégie de la résistance pacifique ne l’empêchait pas de s’en prendre violemment aux colons hérétiques. Le Saint homme de Tivaouane opta constamment pour l’éveil des consciences. De ce point de vue, le champ de Diacksao était un cadre très propice, pour délivrer un enseignement à la fois religieux, moral et même politique.
L’exemple type est celui de ses Zawiyas, implantées en plein cœur du dispositif colonial, c’est-à-dire principalement à Dakar et à Saint-Louis. Parce qu’il avait choisi d’installer ses lieux de cultes, en plein centre des deux capitales qu’a connues le Sénégal, sa stratégie de quadrillage du territoire et de grand rassemblement du Gamou n’a pas manqué de susciter des inquiétudes chez le colon. Mener, en période coloniale, un combat de cette dimension et le gagner ne pouvait être que le fait d’un homme exceptionnel, à tous points de vue, et dont l’exemple de détachement et d’effacement ajoute à la grandeur.
Maodo a fait un long chemin, il a surmonté maints obstacles, et abattu un travail de titan dont la résultante est aujourd’hui une parfaite propagation de l’Islam, de la Tidianya à travers non seulement le Sénégal, mais aussi l’Afrique, l’Europe, les Amériques, etc.
Grand et vigoureux, de poil déjà blanc, El Hadji Malick souffre d’une cataracte double qui l’a rendu presque aveugle ; malgré son désir d’en finir, il recule indéfiniment la date de l’opération chirurgicale qu’on lui a maintes fois proposée. Chacun sait que la plupart des prières de Maodo pendant son pèlerinage, ont été exaucées, si l’on en juge par les vastes champs qu’il exploitait à Ndiarndé, Diaksao, Diamaguène, etc, les mosquées qu’il a fait construire partout, ou que ses fils ont fait construire, dont celle de Paris. C’est l’un de ses disciples, El Hadj Abdoul Hamid Kane de Kaolack, qu’il a envoyé en définir l’orientation vers l’Est, en 1922.
Sa mission accomplie, il fut rappelé à Dieu le 27 juin 1922 à Tivaouane…Il repose dans sa zawiya dans la ville sainte.
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