Même s’il n’y a aucune information sur la victime dans la procédure, jusqu’à sa clôture le 12 janvier dernier, suivie du défèrement de Mahamadou Camara, camionneur malien qui l’a écrasé. Il résulte de l’enquête que les faits pour lesquels le chauffeur malien a été déféré remontent au lundi 11 janvier dernier, vers 2 heures du matin, lorsque les gendarmes de la brigade de Koumpentoum ont été informés qu’un accident mortel s’était produit à l’entrée de la commune. Aprés constat, le corps sans vie d’une jeune fille, complètement écroubouillée, a été déposé à la morgue du centre hospitalier régional de Tambacounda. Au terme de sa durée légale de garde à vue, le camionneur a été déféré devant le procureur de la République de Tamba qui l’a placé sous mandat de dépôt.
Attrait à la barre du tribunal ce mercredi, le prévenu a reconnu les faits à lui reprochés. Sur les circonstances de l’accident, le prévenu confie : << Cette nuit-là, j’ai juste aperçu une personne assise à hauteur des herbes, au bord de la route, à l’entrée de la ville. Tout d’un coup, elle a couru pour venir se coucher sur la chaussée. J’ai roulé sur elle. Je me suis dit : soit c’est une malade mentale, soit c’est une personne qui avait décidé de se suicider.>> Le procureur de la République a requis l’application de la loi, jugeant les faits constants. Aprés délibéré, le président El Hadji Boubou Ndiaye a déclaré le prévenu coupable d’homicide involontaire et de défaut de maitrise. Le malien a été condamné à 6 mois assortis sursis, en sus d’une amende ferme de 56000 Fcfa. Son permis de conduire lui été restitué. C’est une semaine aprés l’accident, précisément diamanche dernier, vers 12H, que le corps de la défunte a été identifié comme étant celui de Seynabou Diagne, lycéenne de 18 ans, qui avait fugué cette même nuit, aprés avoir été sermonée par son oncle, suite à son différend avec son petit ami qu’elle avait présenté à la famille. Ce dernier qui faisait tout pour la lycéenne avait été abandonné par la fille au profil d’un autre. De sources bien au fait de cette histoire, Seynabou Diagne a été élevée par sa grand-mère depuis sa tendre enfance, au village de Kouthiaba. C’est d’ailleurs elle qu’elle appelait maman.
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