Un nouveau soutien dans l’affaire “Sweet Beauté” du nom de l’endroit où se serait déroulé le viol d’une employée Adji Sarr par le leader de Pastef Ousmane Sonko.
Le mouvement “Maa beug sama réw” estime que justice soit faite d’abord dans cette affaire avant de se pencher sur le cas des proxénètes qui commencent à pulluler dans le pays.
La question des proxénètes évoquée
Pour Awa Thiam, « je fais partie des premières personnes à dénoncer l’absence des structures qui défendent la cause féminine devant cette affaire. On doit, toutes et tous, comprendre que Adja Sarr fait partie de ces jeunes filles victimes des agissements de leur patronne. Et donc, si cette dernière a un diplôme en massage, mais on se demande si elle est qualifiée pour en délivrer à Adja Sarr. Nous estimons qu’il ne doit y avoir deux poids -deux mesures. Parce que, effectivement, si Sonko était un citoyen simple, c’est sûr que Adja Sarr allait constituer un pool d’avocats engagés par toutes ces organisations féministes ».
Mais, souligne la patronne de ‘Maa beug sama réw’’, « comme le leader de Pastef est un opposant qui, dans ses positions, en phase avec beaucoup d’organisations, donc personne ne pense prendre la défense de cette jeune fille fraichement sortie de l’adolescence. Je suggère que chacun prenne Adja Sarr et se dise que c’est sa propre fille ».
A en croire Awa Thiam, « la liberté d’expression est la force de la démocratie et les insultes l’arme des faibles. Par conséquent, nul n’est au-dessus de la loi pour laisser des personnes de valeurs douteuses vous enlever votre liberté d’expression. Je réclame, haut et fort, justice pour Adja Sarr, mais aussi pour toutes ces jeunes filles venues contrées à la recherche de travail, et qui malheureusement, sont exploitées comme des objets sexuels par celles que l’on considère comme leur patronne ».
La plateforme ‘’Maa beug sama réw’’ lance un appel au Procureur de la République pour que justice soit faite dans toute sa rigueur pour mettre fin à l’exploitation dont les jeunes filles sont victimes. “Moi Awa Thiam, nul ne peut me priver de ma liberté d’expression. Je pense que quand deux enfants du Sénégal ont des problèmes, il convient de laisser la justice faire son travail. Mais, ce qui se passe aujourd’hui nous renvoie les images de certains pays où on terrorise et oblige les femmes victimes de viol à garder le silence devant les atrocités subies. Le Sénégal doit dépasser ce stade et bannir cet état d’esprit”.
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