Un fait nouveau dans les échauffourées entre forces de l’ordre et les jeunes en colère contre l’arrestation mercredi de Ousmane Sonko. Des nervis font le job des forces de l’ordre.
Des individus, qui seraient des lutteurs, avec de l’embonpoint, aux côtés des gendarmes et des policiers, traquent les manifestants, à travers les rues et ruelles de Dakar.
Des milices de la République
Armés de gourdin et de machette, et emmitouflés de tenues diverses, à bord de véhicules Pick-up, ils sont parvenus à disperser les différentes foules, à la Médina, sur la VDN et autres points chauds, avant d’être chargés à leur tour par des foules déferlantes.
Quel droit pour légiférer ?
Mais la question qui taraude aujourd’hui les esprits, quel droit ces gros bonnet ou ces milices s’arrogeraient-ils pour légiférer, sans autre forme de procès, aux côtés de la police et de la gendarmerie ? Si cela est avéré, c’est sera un précédent très dangereux pour l’état de droit.
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