Modou Guèye, victime de l’attaque au cocktail Molotov contre le bus Tata de la ligne 65 à Yarakh en août dernier, refuse de pardonner aux auteurs de cette attaque. Il a été filmé lors de cet incident, se traînant pour s’éloigner des flammes après s’être extirpé du bus attaqué par quatre individus encagoulés. Malgré huit mois de soins, ses brûlures ne sont pas encore cicatrisées, et il continue de recevoir des traitements pour retrouver l’usage de ses bras. Ses enfants doivent régulièrement l’accompagner à l’hôpital, car il ne peut plus utiliser les transports en commun en raison de ses brûlures.
Il garde une rancœur profonde envers les auteurs de l’attaque, qui a coûté la vie à deux personnes. Il fait partie des derniers survivants du bus et a appris plus tard que deux personnes assises près de lui ont péri dans les flammes.
Une autre victime, Khady Sarr, âgée de 42 ans, était également à bord du bus. Après son hospitalisation, elle a préféré retourner directement dans son village pour des soins traditionnels, ne supportant plus les souvenirs traumatisants de Dakar. Elle a perdu son emploi dans la confection et vit désormais dans la précarité, hébergée par une amie.
Tous deux rejettent la loi d’amnistie adoptée par l’Assemblée nationale, considérant qu’elle efface les faits qui les ont mis dans cette situation difficile. Khady Sarr témoigne des difficultés rencontrées pour obtenir un certificat médical nécessaire pour ses démarches judiciaires, car l’hôpital exige un paiement de 15 000 francs CFA pour le délivrer.
Malgré leurs souffrances et leurs difficultés, ils restent déterminés à faire entendre leur voix et à ne pas laisser les auteurs de l’attaque impunis.
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