Bah Diakhaté se retrouve noyé sous un flot de plaintes. Après avoir été placé sous mandat de dépôt pour offense au Premier ministre et faire face à une plainte d’Ababacar Mboup d’And Samm Djiko yi, voilà qu’une nouvelle poursuite judiciaire s’abat sur l’activiste pro-APR. Cette fois, c’est la famille du regretté adjudant-chef Didier Badji qui prend pour cible Bah Diakhaté, accompagné d’Amath Suzanne Camara et du responsable de la page Facebook « Baatou Deugue ».
Les accusations portées à leur encontre sont lourdes : atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles. La famille Badji reproche à ces accusés d’avoir assumé un rôle de pseudo-enquêteurs dans une affaire qui avait ébranlé l’opinion publique. Selon les avocats de la famille, ces individus ont diffusé des informations fausses et des insinuations nuisibles lors de leurs apparitions télévisées, causant un préjudice irréparable à la famille et aux proches du regretté gendarme.
Les avocats ont également demandé au doyen des juges de confier le dossier de Didier Badji au juge du 3e cabinet, déjà saisi par le procureur de la République pour enquêter sur les circonstances exactes du décès du regretté Fulbert Sambou. Cette suggestion ravive l’affaire de la disparition des deux militaires dans un climat de tensions politiques entre les anciens responsables et les actuels dirigeants du pays.
La situation est encore compliquée par les commentaires du responsable de la page Facebook « Baatou Deugue », qui semble insinuer l’implication d’un officier général dans le prétendu « nettoyage » des traîtres, faisant allusion au téléphone bavard du journaliste Pape Alé Niang.
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