Les réactions ne se sont pas fait attendre après le discours musclé du Premier ministre Ousmane Sonko au Grand Théâtre de Dakar, lors de la conférence organisée par la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS-Pastef). Sonko a vivement critiqué certains corps de l’État, provoquant une vive indignation, notamment au sein de la magistrature.
Le quotidien Les Échos rapporte que les magistrats sont particulièrement en colère. Selon une source anonyme citée par le journal, ils reprochent au leader de Pastef de « profiter d’un manque de solidarité pour distiller des points ». L’interlocuteur ajoute fermement : « ça ne passera pas ».
Cette source met en garde que si Sonko continue à adopter une attitude méprisante envers les magistrats, les tensions risquent de s’exacerber. « La prochaine fois qu’il aura la même attitude que celle qu’il a eue pour traiter les magistrats comme des moins que rien, certains n’hésiteront pas à répondre », déclare-t-il.
Cette situation reflète un climat de plus en plus tendu entre le gouvernement et certains corps de l’État, exacerbée par les déclarations provocatrices du Premier ministre. Les critiques de Sonko ont en effet mis en lumière les fractures au sein de l’appareil étatique et ont suscité des réactions passionnées de ceux qui se sentent attaqués par ses propos.
Le discours du Premier ministre semble donc avoir des répercussions significatives, soulignant les défis de la communication politique dans un contexte de gouvernance sensible et les dangers potentiels d’une rhétorique agressive.
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