La tentative de profanation de la tombe du défunt danseur Aziz Dabala, rapportée par Allo Sénégal, soulève une profonde indignation. Les auteurs de cet acte justifient leur comportement en affirmant que le défunt était homosexuel, une orientation qu’ils estiment incompatible avec les règles d’inhumation dans les cimetières musulmans.
Selon ces individus, l’islam prohibe l’enterrement des personnes homosexuelles dans des cimetières musulmans. Il est important de noter que la profanation d’une tombe, quelle que soit la raison, est un acte sévèrement condamné par la loi et est largement considéré comme moralement inacceptable dans toutes les religions.
La famille d’Aziz Dabala, ainsi que ses proches, doivent faire face à une situation douloureuse, non seulement avec la perte de leur être cher, mais également avec la profanation de sa mémoire. Cet incident montre la persistance des préjugés et des violences symboliques contre les personnes perçues comme différentes, même après leur décès.
Sur le plan juridique et religieux, les autorités devraient intervenir pour condamner fermement ces actes et rappeler les règles de respect pour les morts, ainsi que les principes de compassion et de tolérance qui sont au cœur de nombreuses religions, y compris l’islam.
→ A LIRE AUSSI : Du nouveau sur l’affaire Aziz dabala : « Aïcha néna Nabou Leye mo tekk plan bi pour dieul xaliss bi dem… »
→ A LIRE AUSSI : « Li motax niounane Aziz Dabala, niouy wax borom niari tour yi… », Djimbori €clate la vérité (vidéo)
→ A LIRE AUSSI : Pour présenter ses condoléances, Momo Dieng s’est rendu chez Aziz Dabala et fait craquer toute la famille (vidéo)
'