Publié par El Malick Ndiaye, ancien ministre des Transports, a été officiellement investi en tant que président de l’Assemblée nationale sénégalaise lors de l’ouverture de la nouvelle législature le 02 décembre 2024. Sa nomination marque un tournant pour le fonctionnement de l’Assemblée, où il devra concilier autorité et respect des textes législatifs.
Tensions autour de la parité au bureau de l’Assemblée
Le processus de constitution des 8 vice-présidences a suscité des tensions, notamment entre le groupe parlementaire Takku Wallu et la majorité dominée par Pastef.
- L’article 14 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale impose une stricte parité homme-femme dans la composition des listes de candidatures pour les postes de vice-présidents, secrétaires et questeurs.
- Pastef a respecté cette disposition, en débutant sa liste par un homme, alternant les genres jusqu’au 7ᵉ vice-président.
- En revanche, Takku Wallu, qui devait proposer une femme pour le 8ᵉ poste, a désigné Farba Ngom, ce qui constitue une violation de l’article 14.
Conséquences pour Takku Wallu
Face à ce manquement, le poste qui devait revenir à Takku Wallu a été annulé, consolidant la position de Pastef dans la gestion des affaires internes de l’Assemblée. Cette décision souligne la détermination du président El Malick Ndiaye à faire respecter le règlement et à imposer une discipline stricte.
Le bureau de l’Assemblée nationale
La composition actuelle du bureau reflète la prédominance de Pastef, avec une majorité de ses députés occupant des postes stratégiques. Cette situation renforce le contrôle du parti sur les délibérations et les orientations législatives de cette 15ᵉ législature.
Défis pour El Malick Ndiaye
- Maintenir l’équilibre institutionnel : En tant que président, il devra veiller à une gestion inclusive tout en respectant les textes.
- Gérer les tensions politiques : L’épisode avec Takku Wallu pourrait être le prélude à d’autres différends avec les groupes minoritaires.
- Renforcer le respect des règles : Sa décision de sanctionner le non-respect de la parité est un signal fort pour tous les députés.
La prise de fonction d’El Malick Ndiaye s’inscrit dans un contexte de restructuration politique, où les équilibres internes et le respect des lois seront déterminants pour garantir une gouvernance efficace.
🚨📌La séance est reprise : Takku Wallu qui doit proposer une femme comme huitième vice présidente pour respecter la parité mais il faut toujours qu’ils fassent les cons rk😂 pic.twitter.com/XNZ5mkcr1v
— By Waly.🇸🇳 (@Baaywaly) December 2, 2024
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