Des signaux montrant qu’il se passait des choses anormales lors du match Afrique du Sud-Sénégal de novembre 2017 ont été captés par des installations de la Fifa, a révélé à Accra, un membre de la commission d’organisation de cette instance chargée du football mondial, le Djiboutien Souleymane Hassane Wabéri.
« A la Fifa, il y a des installations qui déclenchent des signaux quand des choses anormales se passent pendant les matchs« , a-t-il expliqué lors d’une rencontre avec des journalistes, dans la capitale ghanéenne, en présence du président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad, indique l’agence de presse sénégalaise.
« Les enquêtes consécutives à la remise des rapports ont confirmé que le résultat de ce match avait été manipulé« , a précisé ce membre de la commission d’organisation de la Fifa, un organe qui a demandé la reprogrammation du match Afrique du Sud-Sénégal des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
« L’évaluation des rapports du match a démontré que seul l’arbitre était impliqué, que ni l’Afrique du Sud, ni le Sénégal n’avaient rien à se reprocher dans cette affaire« , a insisté Souleymane Hassane Wabéri, qui dirige par ailleurs la commission d’arbitrage de la CAF.
Le président de la CAF a rappelé qu’il était membre de la commission chargée des associations nationales à la Fifa, et que, à ce titre, il devait être « solidaire » de ses collègues qui ont pris cette décision.
« Il y a un principe de solidarité » qui lie les délégués de la Fifa, en vertu duquel Ahmad croit que l’organisation chargée de la gestion du football dans le monde « a pris la meilleure décision » concernant le match Afrique du Sud-Sénégal.
« S’il y a des contestations, on a la liberté d’épuiser toutes les voies de recours possibles« , a ajouté Ahmad, rappelant que la reprogrammation du match par la Fifa est une décision prise après celle du Tribunal arbitral du sport (TAS).
Se disant convaincu que l’arbitre du match en a « manipulé » le résultat, le TAS l’a banni à vie de toutes les activités liées au football.
Cette décision fait dire au président de la Fédération ghanéenne de football et vice-président de la CAF, Kwesi Nyantakyi, que « la Fifa a des preuves irréfutables » de la manipulation du résultat du match par l’arbitre ghanéen Joseph Lamptey.
« La corruption n’a ni couleur, ni religion, encore moins de race. Il se trouve que c’est un Ghanéen qui est concerné, et j’en suis désolé. Ce qui est sûr dans cette affaire, c’est que la Fifa n’a pas pris cette décision par légèreté« , a argué Kwesi Nyantakyi, en parlant de la reprogrammation du match à une date non encore fixée.
« On a pris cette décision parce qu’il y a eu des preuves graves et concordantes« , a poursuivi le président de la Fédération ghanéenne de football.
La CAF va réunir samedi les membres de son comité exécutif, qui vont débattre de plusieurs questions, du Championnat d’Afrique des nations et de l’avenir des commissions médias et marketing notamment.
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