Règles douloureuses : Voici une solution définitive à ce problème!

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C’est à l’adolescence que les règles sont souvent douloureuses. Mais mieux informées que leurs mères ou leurs grandes sœurs, les jeunes filles d’aujourd’hui n’hésitent plus à consulter pour être bien soulagées. Le point sur les traitements avec les Dr Béatrice Guigues et Dr Bérengère Arnal, gynécologues.

Les premiers cycles se déroulent généralement sans problème, puis au bout de quelques mois, avec l’arrivée des ovulations, les premières douleurs de règles apparaissent. Ces spasmes de l’utérus sont plus ou moins intenses. Ils peuvent s’accompagner de maux de tête, de malaises (jusqu’à l’évanouissement), même se propager aux intestins, provoquant diarrhées et vomissements chez certaines jeunes filles.

En cause le plus souvent : un excès de prostaglandines, des substances secrétées pendant les règles, qui font se contracter l’utérus. Après le premier accouchement, ces douleurs disparaissent ou s’atténuent souvent. Mais en attendant, ces douleurs peuvent maintenant être soulagées correctement.

Les premiers réflexes pour les soulager : la traditionnelle bouillotte chaude (ou le patch chauffant) à appliquer sur le bas ventre, plus du paracétamol associé à un antispasmodique (Spasfon®).

SI LES « PETITS MOYENS » NE SUFFISENT PAS

• Prendre un comprimé d’anti-inflammatoire non stéroïdien (Spifen®, Naprosyn®, Antadys®) sans dépasser 1 à 3 comprimés par cycle (toxicité possible en cas de prise au long cours).

• Pour un meilleur résultat, le Dr Arnal y associe du 1er au 5ème jour des règles, 5 granules de Folliculinum 5CH, 7CH, 9CH, 15CH, 30CH, dans l’ordre croissant des dilutions et 3 granules matin et soir de Progesteronum 5 CH, jusqu’à amélioration.

• Les jeunes filles souffrant en plus de vomissements y ajouteront 3 granules de Nux vomica composé, matin et soir tous les jours du mois. C’est l’intérêt de l’homéopathie : la substance active est absorbée directement par les vaisseaux.

SI LES DOULEURS SONT TRÈS INTENSES

« Avant d’envisager le traitement hormonal ou la mise sous pilule, je propose des plantes qui agissent comme la progestérone (gattilier, alchémille, achillée millefeuille, complexe Seremens®) en continu ou 10 à 15 jours par cycle », précise le Dr Arnal. Sinon, le médecin pourra prescrire un progestatif (dydrogesterone) à prendre dans la deuxième partie de cycle (du 16 au 25 ème jour).

• En dernier recours, lorsque la jeune fille a plus de 15 ans, une contraception orale de 2ème génération permet de bloquer l’ovulation et de diminuer, voire supprimer les douleurs. « On réduit le flux et donc la quantité de prostaglandines secrétées, c’est très efficace », assure le Dr Guigues.

• Si les règles sont toujours trop douloureuses, cette contraception peut aussi être prise en continu, afin de supprimer les saignements. On peut ainsi empêcher le développement d’une éventuelle endométriose dont le diagnostic est toujours difficile.

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