NBA : Le message sans appel de Joël Embiid à… Rihanna !
Après l’annonce de sa sélection pour le All-Star Game, Joël Embiid ne s’est pas privé de mettre un énorme vent à une certaine… Rihanna.
L’histoire entre Joël Embiid et Rihanna aura donc commencé en août 2014 avec les approches du Camerounais, fraîchement drafté par les Philadelphie 76ers. Dans un tweet, publié à l’époque, le natif de Yaoundé, alors âgé de 20 ans, admet que Rihanna l’a totalement snobé : « C’est la vérité… J’essayais d’être avec cette célèbre fille et elle a dit « Reviens quand tu seras un All-Star » ». Chose désormais faite, mais…
« Elle m’a recalé à l’époque, donc il n’y a aucune raison que je revienne vers elle »
Au micro d’ESPN, après la victoire des Philadelphie 76ers sur le parquet des Boston Celtics dans la nuit de jeudi à vendredi (89-80), Joël Embiid admet que Rihanna ne lui trotte plus dans la tête : « Elle m’a recalé à l’époque, donc il n’y a aucune raison que je revienne vers elle. Il y en a plein de belles femmes et je suis un bel homme, donc je vais passer à la suivante ». À quand la réponse de la chanteuse des Barbades ?
Boston – Philadelphie : la vengeance de Joel Embiid
Une semaine après leur défaite à Londres face à ces mêmes Celtics, et trois jours après avoir dominé les Raptors, les Sixers prennent leur revanche en s’imposant 89-80 au TD Garden. Une victoire pleine de symbole face au leader de la conférence Est le soir où Joël Embiid (26 pts, 16 rbds, 6 pds) a appris sa première sélection pour All-Star Game et alors que Philly réintègre le Top 8. Sans Kyrie Irving (épaule), les C’s ont complètement déjoué. Dominés au rebond (41 à 31) et avec 19 balles perdues au compteur, les coéquipiers du tandem Morris-Horford (14 pts chacun) ont logiquement fini par craquer dans le 3e quart-temps.
Boston mis sous l’éteignoir
Malgré le départ prometteur des locaux menés par Horford et Morris, Philly, qui repasse devant en fin de premier quart grâce à un 3-points de Justin Anderson (19-21), prend la mesure de son adversaire à partir du 2e quart-temps. Embiid donne le ton et le reste de l’équipe suit, de Bayless auteur d’une passe décisive pour le 3 points de Saric et d’un panier dans la foulée, à Ben Simmons qui score à son tour avant de faire briller Saric ou Covington. A 32-39 à la pause (oui, oui… c’est le bon score !), les Celtics y croient encore mais ne sont pas au bout de leurs surprises.
Boston se fait carrément manger au retour des vestiaires, dominés dans l’engagement dans tous les secteurs du jeu, fait rarissime pour une équipe qui brille d’habitude par sa discipline, son application et son sérieux. Lancé par un 3 points de Saric, Philly s’appuie alors sur son duo de feu McConnell-Embiid pour (déjà) porter le coup de grâce.
Si le pivot des Sixers score 10 points dans la période qu’il marque de son empreinte, le meneur remplaçant de la franchise de Pennsylvanie n’est pas en reste puisqu’il inscrit 9 points dans les trois dernières minutes du troisième quart, permettant à son équipe de terminer par un 10-4 et d’aborder les 12 dernières minutes en toute sérénité (53-71).
Un final sans histoire
Le job n’est pas encore tout à fait fini. Alors que McConnell, auteur de son meilleur match offensif trois jours plus tôt claque un nouveau 3-points qui fait très mal aux C’s, Embiid fait le nécessaire pour faire passer l’écart à +20 avec trois paniers en début de période assorti d’un block sur Rozier (59-80). Cette fois c’est la bonne et même si Brett Brown sera obligé de remettre son tandem de feu sur le terrain après un 8-2 de Boston, les Sixers s’adjugent finalement un solide succès face au leader couronné d’une sélection au All Star Game pour son leader, Joël Embiid, qui n’exclut pas de retrouver le Garden à l’issue de la saison régulière.
« Je ne sais pas à quelle place nous allons terminer, mais c’est un potentiel match-up pour les Playoffs. On avait donc envie de dominer ici, et de leur montrer que ça ne serait pas si facile de nous sortir » a confié le Camerounais après la rencontre.
Après un gros coup de mou en décembre, les Sixers sont de retour dans le Top 8, et malgré l’absence du vétéran JJ Redick, les joueurs de Philly ont géré ce match comme de vieux briscards, Joël Embiid en tête. Avec l’aide de ses fidèles lieutenants, Daric et McConnell notamment (16 et 15 pts), le Camerounais a fait sa loi dans un Garden orphelin de son playmaker favori et encore traumatisé par le récent passage de la tornade Anthony Davis.
Les Sixers vont à présent se préparer pour la réception des Bucks demain soir. Boston attendra pour sa part dimanche pour essayer de relancer la machine à l’occasion de la venue du Magic.
→ A LIRE AUSSI : (Vidéo) UCAD : Les victimes de la chambre 28 PM5 se confient !
→ A LIRE AUSSI : (Vidéo) Incroyable talent : il reprend à la perfection cette chanson de Thione Seck !
→ A LIRE AUSSI : (Vidéo) Patin le mytho : « Mentir est chez moi un talent inné ! »
'