Après les avocats de la partie civile – dont pour le moment la Ville de Dakar ne fait pas partie – les avocats de la défense reviennent au prétoire pour répondre aux arguments avancés par le ministère public et l’agent judiciaire de l’État. Le bras-de-fer sur les arguties juridiques portant sur les constitutions des différentes parties continue donc.
Me François Sarr est revenu sur le courrier que les avocats de Khalifa Sall avaient adressé à l’AJE le 23 mars 2017, dont il avait déjà été fait mention dans les débats. L’AJE avait argué que, par ce courrier, les avocats de la défense reconnaissait à l’État le statut de partie civile.
Me Sarr affirme que cette sollicitation a été menée « sur demande du juge d’instruction » et que « dans le courrier, ils [les avocats de la défense] ont exprimé leurs doutes quant à la nécessité de saisir l’AJE ». Il ajoute qu’ils avaient aussi dûment écrit dans le même temps au conseil municipal de Dakar.
Me Ousseynou Fall, avec sa passion habituelle, a aussi énuméré une série d’arguments de procédures, avant d’égratigner la partie civile (l’État) et de dénoncer un « procès politique contre un homme honnête ».
Sa plaidoirie marque la fin de l’audience de la matinée. Le juge Lamotte a suspendu la séance jusqu’a 15h. Pendant cette pause, les parties se retrouveront avec le juge pour une « réunion de réajustement ».
avec JA
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