cambriolages aux mamelles : Yawou Dial et Matar Samb dépouillent un agent immobilier

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Domicilié aux Mamelles, Adama Thiam Mbaye a été victime de cambriolage à quatre reprises entre février 2020 et décembre 2021. Selon Rewmi Quotidien, ses bourreaux profitaient de son absence pour soustraire divers objets et des numéraires dans son appartement.

Démasqués par la caméra de surveillance de l’immeuble d’en face, Matar Samb et Assane Diba alias Yawou Dial avaient subtilisé 400.000 francs et un poste téléviseur dans la journée du samedi 11 décembre 2021.

« Matar Samb est mon tapissier. Quand je l’ai vu sur les images, j’ai fondu en larmes. Il faisait le guet au moment où son compère dérobait mon écran plat de marque Samsung et mes 400.000 francs. Assane avait mis le poste téléviseur dans la poubelle après avoir déversé les ordures dans l’appartement », a narré la partie civile, hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.

Par ailleurs, l’agent immobilier a révélé avoir perdu deux motos, un poste téléviseur et 600.000 francs lors de précédents cambriolages.

« C’est ma sécurité qui est actuellement en jeu parce que ma femme et moi passons les week-ends au domicile familial, sis à Usine Bène Tally. En outre, rien ne nous prouve que ce sont les prévenus qui sont les auteurs de tous les vols. Ils ont défoncé la porte de l’appartement. S’ils avaient trouvé mon épouse sur les lieux, ils allaient la blesser », a-t-il regretté.

Les mis en cause qui ont réfuté les faits de vol en réunion commis avec effraction, se sont renvoyés la balle. Âgé de 18 ans, Mactar Samb affirme qu’il avait accompagné Assane Diba qui devait réparer l’écran plat.

« Il a ouvert l’appartement avec une clef », souligne-t-il. « Faux », lui rétorque son co-prévenu.

« Je ne connais pas la victime. C’est Matar Samb qui m’avait demandé de l’accompagner chez lui. Je l’attendais dehors », dit-il.

La partie civile a réclamé 625.000 francs, à titre de dédommagement. Vu la constance des faits, le maître des poursuites a requis deux ans d’emprisonnement ferme. Une peine jugée trop sévère par l’avocat de Matar Samb.

« Il a son métier. Lui donner deux ans, c’est détruire son enfance parce que la prison a tendance à détruire une éducation », a fait observer la robe noire.

À sa suite, la présidente de la séance, qui a disqualifié les faits en vol en réunion, a infligé une peine de deux ans, dont un an ferme, aux prévenus. Ils doivent aussi solidairement allouer 625.000 francs à la victime.

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