Une épidémie de chikungunya sévit actuellement à Kédougou. Le tout premier cas a été enregistré le 3 août, et depuis lors, près de 60 cas ont été signalés dans cette région.
Toutefois, selon le Dr Ababacar Mbaye, directeur régional de la santé, le chikungunya touche également d’autres régions. Dans une déclaration à L’Observateur, il a souligné : « Des cas de chikungunya ont été détectés même à Dakar, bien que l’ampleur ne soit peut-être pas aussi sérieuse. On en a également relevé à Sokone (Fatick) et à Pikine. Toutefois, c’est à Kédougou que cette recrudescence de cas est particulièrement visible. »
Le Dr Mbaye a assuré que des mesures sont en cours pour endiguer la propagation de l’épidémie. Il a mentionné : « Un laboratoire de l’Institut Pasteur s’est récemment installé à Kédougou, ce qui facilitera la détection rapide des cas grâce à des diagnostics plus rapides. Des équipes d’anthropologues sont également en contact avec la population pour éviter de semer la panique. Il n’y a pas de raison d’avoir peur. Bien qu’il faille prendre des précautions, la maladie n’est pas extrêmement mortelle. »
Le directeur de la santé de Kédougou estime que le taux de mortalité des patients atteints de chikungunya est d’environ 5%. Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale provoquée par le virus du chikungunya, un arbovirus appartenant au genre Alphavirus de la famille des Togaviridae. Cette maladie est transmise par des moustiques du genre Aedes.
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