C.N. Diouf a été attrait, hier, à la barre du tribunal des flagrants de Dakar pour viol sur une mineure. Il ressort des débats d’audience que la victime, une déficiente mentale, est en état de grossesse avancé de 8 mois. Et comme le prévenu conteste la paternité, le procès a été renvoyé jusqu’à demain mercredi pour avoir les résultats du test Adn.
Les faits se sont déroulés au cœur de la banlieue dakaroise, plus exactement à Yeumbeul. Dans ce quartier, l’affaire qui incrimine Coumba Ndoffène Diouf est sur toutes les lèvres. Il lui est reproché d’avoir violé et engrossé une déficiente mentale. Pourtant, le mis en cause a toujours nié les faits pour lesquels il a été attrait, hier, à la barre du tribunal des flagrants de Dakar. A l’en croire, il n’a jamais entretenu de relations sexuelles avec la victime. Sur une question de savoir s’il connaissait la fille, il a reconnu l’avoir connu par l’intermédiaire de leur président de « fans club Balla Gaye ».
Mieux, il est entré dans leur maison une seule fois et c’est le jour où le père de la victime lui faisait part de la grossesse de sa fille. Ce jour, ajoute-t-il, le père de la victime lui demandait de reconnaître la paternité de l’enfant mais en vain. « Quand j’ai refusé, il a porté plainte contre moi avant de m’envoyer en prison. C’est depuis ma cellule que j’ai été mis au courant de la grossesse. Je le jure sur le saint Coran que je ne connais rien de cette affaire », a-t-il déclaré au juge.
Version de la fille : « On a fait l’amour à deux reprises sous le coup de la contrainte »
Avant de continuer : « Je dois vous informer que la fille est de mœurs légères. La preuve, un jour alors que j’étais aux alentours d’un bâtiment inachevé, j’ai aperçu la petite qui était accompagné par un homme. Je les ai suivis jusqu’à l’intérieur du bâtiment où j’ai sommé le gars de la laisser tranquille », a-t-il déclaré à la barre. Malgré sa situation, la fille a été entendue par le tribunal. Elle persiste et signe que c’est le mis en cause son violeur.
« C’est lui le père de mon enfant. Nous avons eu à entretenir des rapports sexuels à deux reprises. Et à chaque fois, c’était sous la contrainte parce qu’il avait un couteau entre ses mains. Ensuite, il m’a déshabillé avant de proposer une partie de jambe en l’air », a informé la victime. Interrogé à nouveau sur les propos de la victime, le mis en cause campe sur sa position. C’est sur ces entrefaites que le juge a décidé de renvoyer l’audience pour ordonner un test Adn. Le procès aura donc lieu, demain mercredi. Sur ce, les avocats de la défense ont introduit une demande de mise e liberté provisoire. Mais, le parquet s’est opposé à cette demande de mise en liberté provisoire. Toutefois, la demande de mise en liberté provisoire a été mise en délibéré pour jugement devant être rendu le 21 juin prochain.
rewmi
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