Le bras de fer qui dure depuis des mois entre le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, et son principal opposant, Ousmane Sonko, leader du Pastef, les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité se poursuit.
Ce lundi 31 juillet, le gouvernement sénégalais a annoncé la dissolution du Pastef, le parti d’Ousmane Sonko. Une annonce faite peu après l’inculpation et le placement en détention du leader du Pastef, notamment pour « appels à l’insurrection et complot ».
Le bureau politique du Pastef avait annoncé qu’il attaquera par les voies légales ce décret de dissolution qu’il estime être d’une « illégalité flagrante ». C’est désormais chose faite.
Selon les informations de SourceA, la formation politique de Ousmane Sonko a saisi la Cour suprême pour rendre nulle et de nul effet la dissolution de Pastef.
Le parti Pastef avait un délai deux mois pour saisir la plus haute juridiction. Le journal signale par ailleurs que ce recours n’est pas suspensif, car il s’agit d’une décision administrative.
Le Parti Pastef compte également introduire un procédure en référé pour suspendre la dissolution.
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