Publié par APRÈS LE PETIT TRAORÉ ABOUBACAR SIDICK DIT BOUBA (ÂGÉ DE 4 ANS), UN AUTRE MÔME A ÉTÉ ATROCEMENT ARRACHÉ À L’AFFECTION DES SIENS, DANS LA NUIT DU JEUDI 15 AU VENDREDI 16 FÉVRIER 2018, DANS LA BOURGADE DE KADJOA, VILLAGE DU DÉPARTEMENT DE DIKODOUGOU, SITUÉ À 50 KILOMÈTRES AU SUD DE KORHOGO (633 KM AU NORD D’ABIDJAN).
Selon des informations dont nous disposons depuis le vendredi 2 mars 2018, il s’agit du petit Coulibaly Vazoumana, âgé de 9 ans, et inscrit en classe de Ce 1, à l’Ecole primaire publique de Kadjoa. Ce petit garçon a été retrouvé la gorge tranchée, et une partie de son sang a été vidé. En plus, son sexe a été sectionné et emporté. Le corps sans vie a été retrouvé à 100 mètres à la sortie du village.
Cette nuit du jeudi 15 février 2018, comme avancent nos sources, une battue est organisée en vue de retrouver le petit Vazoumana qui n’est pas rentré de l’école. Coulibaly Adama, son père et toute la fra
Tout le village est mobilisé pour une battue dans la brousse, comme cela se fait en pareilles circonstances. Après quelques minutes seulement, le corps frêle de Vazoumana est retrouvé vidé de son sang, avec des entailles au niveau de la gorge, et sans son sexe. Qui a pu bien faire cela ?
Une dame (dont nous taisons le nom), très choquée, révèle aux villageois que Vazoumana a été vu pour la dernière fois avec Coulibaly Lassina, son oncle paternel. Tous les regards sont donc tournés vers lui. Non seulement il ne fait pas partie de ceux qui sont à la recherche du petit Vazoumana porté disparu, mais il a subitement disparu de son domicile.
L’alerte est donnée dans tout le village, et une autre battue est organisée. Et dans la nuit, alors que les villageois sont épuisés, ils aperçoivent une silhouette dans le noir. Et l’homme tente de semer cette foule. Mais il est rattrapé, après une course-poursuite. Ce, à une soixantaine de kilomètres dudit village.
La gendarmerie, saisie, débarque et met la main sur l’oncle de Vazoumana. Ce dernier soumis à un interrogatoire, reconnaît avoir tué son neveu et recueilli son sang. Il leur montre également le sexe qu’il a sectionné.
En tout cas, très prolixe, le présumé meurtrier cite deux complices qui, selon ses déclarations, lui auraient fait des propositions alléchantes. C’est ce qui l’aurait poussé à commettre ce crime. Il a été confié au tribunal de Korhogo, ainsi que le sexe sectionné. Les enquêtes se poursuivent pour cerner tous les contours de ce crime, rapporte
trie sont inquiets, puisque ce n’est pas dans les habitudes de Vazoumana de rester hors de la maison jusqu’à la tombée de la nuit.
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