Exclusif : Ces footballeurs binationaux qui ont refusé de jouer pour le Sénégal !

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SUNUBUZZ – Le Sénégal y gagne et c’est tant mieux. Alors, on oublie vite les envies d’hier et les péchés du passé. On se concentre sur l’avenir. Et l’avenir ne se lira pas sans eux.  

Fini le rêve de gloire à la française, on oublie vite les envies d’étoiles d’hier et on se concentre sur le futur. Celui-ci n’est plus lié à la terre natale, mais à la patrie des ancêtres. Encore du grain à moudre pour les théoriciens du système des quotas, mais Amara Traoré et son staff se frottent les mains.

Maintenant, il va falloir tourner la page des Bleus et fermer l’album souvenir des passages chez les Bleuets. Destin devait passer par là et c’est tout. C’est une nouvelle aventure qui s’apprête à démarrer. Une nouvelle histoire mais les mêmes espoirs : Mener une double-vie, en club et en équipe nationale, pour léguer à la descendance des souvenirs immortels.

Tout joueur professionnel rêve en effet de porter fièrement le maillot de l’équipe nationale de son pays. A défaut, de la France, les binationaux peuvent donc compter sur la patrie de leurs ancêtres pour se consoler de la grosse déception de voir leurs rêves de gamin prendre les voies d’un virage cauchemardesque. Les binationaux (en tout cas pour la majorité) sont juste devenus des « Lions » par défaut, et c’est peut-être le seul crime de ces joueurs qui, malgré tout, ont redonné une nouvelle autorité au football sénégalais. Et apparaissent plus que jamais comme « un pan de la reconstruction ».

Les patrons du football sénégalais peuvent s’en glorifier, le système est en marche et le moteur n’est pas prêt à s’arrêter. « C’est un processus continu », annonçait Saer Seck, le monsieur « binationaux » du football sénégalais, au moment de l’annonce en grande pompe de l’accomplissement de la mission. L’essentiel, c’était juste de rentrer de la pêche avec, au moins, un petit poisson pour donner plus de goût à la sauce déjà métissée. Mais, avec trois joueurs de ce calibre, la pêche a été meilleure qu’on ne l’aurait pensé. Tant mieux pour le Sénégal et tant pis pour la France.

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