La décision de Ousmane Sonko de rebaptiser cinq rues de Ziguinchor portant le nom de figures de la colonisation française, sera vidé demain jeudi devant la Cour suprême.
L’avenue du Capitaine-Javelier est devenue l’avenue du Tirailleur-Africain ; la rue du Lieutenant-Lemoine porte désormais le nom Thiaroye-44 ; celle du Lieutenant-Truch est rebaptisée Séléki-1886; la rue de France cède la place à la rue de l’Union-Africaine et celle du Général-de-Gaulle rue de la Paix.
Pour contester ses actes posés par le maire, le préfet de Ziguinchor a trainé le leader de Pastef devant la Cour suprême en saisissant le 26 avril dernier, la Cour suprême d’un recours en annulation des principaux actes posés par le nouveau maire de Ziguinchor pour non-respect des formes.
Selon le préfet, toutes les décisions prises par le leader de Pastef sont frappées d’illégalité. Sont visés, entre autres, la création d’un Service civique communal, la création par le maire de nouvelles directions à la commune et la rebaptisation des rues de Ziguinchor.
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