Insolite à Pikine – Un homme agresse une fille avec une machette parce qu’elle a refusé d’être sa copine !
Un boucher, amoureux dépité, harcèle une restauratrice, l’injurie et la pourchasse avec une machette
La restauratrice Fatimetou G, établie à la Seras de Pikine Dalifort Foirail a eu la peur de sa vie lorsqu’elle a été prise en chasse par le boucher S.M. Guèye, machette à la main. La jeune femme a en effet failli être sabrée à mort par le chevillard récidiviste, simplement parce qu’elle a osé repousser les avances du sieur Guèye, qui fait partie des fidèles clients de la gargotière.
Le cœur a ses raisons, mais que la raison elle-même ignore royalement. Cette assertion résume à merveille la mésaventure amoureuse du boucher S.M. Guèye avec la restauratrice Fatimetou G. Domiciliée à Tivaouane-Peulh, elle quitte chaque matin leur maison et se rend à la Seras de Pikine Dalifort Foirail, où elle tient une gargote depuis de très longues années. De par son commerce facile, elle devient la restauratrice privilégiée des lieux et noue des affinités et amitiés, au fil du temps, avec presque tous les travailleurs à la Seras, notamment, le boucher S.M. Guèye. Tout ce beau monde apprécie, à sa juste valeur, la qualité des services de la gargotière et se bouscule chaque jour devant son restaurant pour passer des commandes de repas.
L’offre sentimentale rejetée du boucher gâche tout et provoque sa colère
Guèye développe un amour fou pour la restauratrice, se rend régulièrement à la gargote, mais éprouve une peur bleue à lui déclarer sa flamme. Il reste à longueur de journée dans le resto, évoque n’importe quel sujet de discussion avec la jeune femme et tente vaille que vaille de se montrer intéressant devant elle. Mais, un jour, il prend son courage à deux mains, débarque à la gargote et vide son sac. Fatimetou décline, avec politesse, son offre sentimentale. Elle se désole par la même occasion de sa réponse négative, vante les qualités morales du boucher et affirme considérer celui-ci comme un grand-frère. Atteint dans son orgueil d’homme, le boucher, amoureux dépité, en veut à sa propre personne, maudit sa démarche et commence à broyer du noir. Il change d’attitude envers la gargotière et prend ses distances avec elle. Pire, il boude le restaurant, engage une campagne de diabolisation contre Fatimetou à la Seras et invente des monstruosités contre elle. Il ne s’en limite pas à si mauvais chemin. Guèye la persécute, lui adresse des propos, aussi bien salaces qu’orduriers devant les gens, et invite tous ses collègues à boycotter systématiquement la gargote de la fille. Pis, il circule avec des vidéos obscènes, les montre aux gens et soutient avoir expérimenté, à plusieurs reprises, les différentes positions dans lesdites vidéos avec la restauratrice. Cette dernière reste zen, malgré les provocations, et continue tranquillement de vaquer à ses occupations professionnelles à la Seras.
Comment un gendarme de faction pour la circulation routière a pu éviter le crime passionnel
Face à cette attitude de mépris de la fille, Guèye passe un palier supérieur de sa campagne de dénigrement, guette la descente de travail de Fatimetou et la prend en filature. C’était la veille de la fête de Tabaski passée, aux environs de 22h. Le boucher suit à distance la fille, l’aperçoit à l’arrêt des cars en partance pour Tivaouane Peulh, et se dirige vers elle à pas décidés, une machette à la main. Cette dernière voit le sabre, hurle à tout rompre et court se réfugier derrière ses accompagnants. Qui détalent, à leur tour, tombent sur un gendarme de faction pour la circulation routière et l’alertent. Le pandore interpelle le boucher, lui retire la machette et lui intime l’ordre de débarrasser le plancher. Il attend que la restauratrice et ses accompagnants montent dans un bus et retourne à son poste de travail.
Le boucher dément les accusations et explique la machette pour la fête de Tabaski
Fatimetou craint pour sa vie et dépose une plainte au parquet de Pikine contre S.M. Guèye pour harcèlement, injures publiques graves, diffamation et menaces de mort avec arme blanche (coupe-coupe). Après réception du soit transmis (St), les limiers de Pikine auditionnent les deux parties et arrêtent le boucher, qui dément les accusations et affirme que la machette était plutôt destinée aux préparatifs de la Tabaski. «Elle est venue à quatre fois chez moi. Mais, quand j’ai appris qu’elle était mariée, j’ai rompu les amarres avec elle», a soutenu Guèye. Il a été déféré au parquet pour les griefs retenus. Il a été condamné dans le passé à 15 jours, un mois et six mois ferme pour respectivement abattage clandestin, menaces de mort avec la même gargotière et détention de chanvre indien.
Jotaay.net
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