« Abdoulaye Diallo, Pape Fall et plus récemment Habib Bèye ou encore Mamadou Niang et Souleymane Diawara sont des ‘’Diambars’’ »
« L’OM est l’un des symboles de cette belle ville de Marseille. Depuis maintenant plusieurs mois, on mène une nouvelle stratégie pour développer ce club et faire en sorte qu’il atteigne les plus hauts niveaux en participant aux compétitions européennes. On fait les efforts pour poser les jalons et les bases d’un développement qui doit aller bien au-delà de Marseille, de la France, mais qui doit aussi toucher le monde entier. Quand on s’intéresse à l’Olympique de Marseille dans le monde, alors, on doit s’intéresser à l’Afrique, qui fait partie de l’histoire de ce club. Et au sein de ce continent merveilleux, il y a le Sénégal qui a une place toute particulière dans l’histoire du club.
Je ne vais pas faire la liste des joueurs qui ont marqué de leur empreinte l’histoire de l’OM. Je peux citer Abdoulaye Diallo, Pape Fall et, plus récemment, Habib Bèye ou encore Mamadou Niang et Souleymane Diawara. Ce sont des ‘’Diambars’’, des joueurs qui ont marqué l’histoire du club. On veut maintenant aller plus loin dans la relation qui lie l’Olympique de Marseille au continent africain. C’est donc l’objet de cette visite : découvrir les grands acteurs du football sénégalais. On a été vrai- ment impressionnés par ce que nous avons vu à Diambars mais aussi dans d’autres lieux du football africain. Nous espérons pouvoir démarrer des actions concrètes avec nos partenaires ici au Sénégal. »
« Des clubs en Europe aimeraient avoir les outils de Diambars »
« On en discute avec les responsables de l’académie. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai été très impressionné par ce que j’ai vu là-bas. Je l’ai dit aux responsables. Je crois qu’il y a beaucoup de clubs en Europe et en France qui aimeraient avoir de tels outils de travail. Il suffit de marcher dans les allées de ce centre de formation pour comprendre très vite que ça respire le football avec des valeurs de qualité. Ça respire le football par les éducateurs qui y évoluent. On est en train de discuter d’une collaboration possible dans un avenir proche avec les responsables de cette académie. J’espère qu’on aboutira très bien tôt. »
« Bâtir notre propre modèle avec des gens avec lesquels on partage des valeurs communes »
« Je crois d’abord que chacun a son modèle. Chacun travaille la formation avec ses caractéristiques, ses objectifs. Ce qui est certain, c’est que la formation sur une période récente n’était pas au cœur de la stratégie d’un club comme l’Olympique de Marseille.
Contrairement à ce qui peut être le cas dans d’autres clubs y compris en France où ça a pris une place de premier choix. On va essayer de changer cela. Evidemment en faisant ça, on sait que c’est un travail de longue haleine. Il ne faut pas en attendre des bénéfices immédiats. Il faut semer, il faut récolter et tout ça peut prendre du temps.
La formation est bien au cœur de notre stratégie d’aujourd’hui à Marseille où nous avons d’ores et déjà signé une vingtaine de conventions de partenariat avec des écoles de foot des différents quartiers de Marseille et environs. Elle est au cœur de notre stratégie avec ce qu’on veut faire aujourd’hui en Afrique où on sait que ce pays notamment regorge de nombreux talents. On souhaite absolument bâtir notre propre modèle avec des gens avec lesquels on partage des valeurs communes et des objectifs communs. C’est d’ailleurs le but des discussions et contacts que nous avons avec Diambars. »
« On a très clairement haussé nos attentes avec des standards d’excellence »
« Notre objectif c’est évidemment de faire en sorte que des jeunes sénégalais rejoignent l’Olympique de Marseille en fonction de leurs capacités et de la position qu’ils occupent sur un terrain. On a un certain nombre de besoins dans diverses catégories d’âge. Ça fait partie des sujets que l’on discute. J’espère que tout ça aboutira un jour. Le plus tôt sera le mieux.
Accueillir un joueur sénégalais dans l’équipe professionnelle de l’Olympique de Marseille, c’est une concurrence difficile parce qu’on a très clairement haussé nos attentes avec des standards d’excellence qui doivent être les nôtres à partir de maintenant. Ce sera jamais facile à qui que ce soit de s’imposer dans une équipe comme celle-là mais c’est le jeu de la concurrence. Les jeunes qui ont été formés à Diambars, par exemple, ont plein d’outils et un potentiel incroyable. On a envie de leur donner leurs chances, les accompagner et d’être avec eux pour faire en sorte qu’ils puissent, un jour, s’ils le souhaitent, s’intégrer à l’OM. C’est un partenariat équilibré avec Diambars. »
« La filière sénégalaise a des résultats exceptionnels »
« Il y a des passerelles entre de nombreux clubs européens et les spécialistes de la formation au Sénégal. Ça marche en France et dans d’autres pays. C’est une filière qui a montré toute son efficacité. Encore une fois dans le respect de ce que doit être le football dès lors qu’il s’agit de jeunes adultes et on sait qu’il y a eu des excès et il faut faire attention à ce que la progression d’un jeune se fasse de façon harmonieuse à son rythme sans brûler les étapes. On a vu cette filière sénégalaise avec des résultats exceptionnels et c’est clairement la raison pour laquelle on a démarré notre tournée africaine par le Sénégal pour donner ce message de reconnaissance à ces acteurs du football sénégalais et africain qui font, depuis des années, un travail merveilleux. On va aller au Cameroun et puis on regarde aussi des pays comme la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Maroc, l’Egypte. Des pays qui ont aussi montré des résultats de qualité en matière de football. »
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