Considérés comme un moyen de communication entre deux ou plusieurs personnes, les réseaux sociaux sont aujourd’hui pris pour des divertissements et des lieux à tout faire. Ici, c’est le média social, WhatsApp, qui est pris d’assaut au Bénin. Il s’agit de la « tontine sexu&lle » ou « tontine du s&xe », une nouvelle méthode d’étendre la prostitution.
Avec le numérique de nos jours, tout est possible. Vendre, acheter, passer des moments ludiques,…tout est possible. Mais comment la nouvelle technologie est-elle utilisée au Bénin?
Si toutes ces choses citées là-haut permettent l’utilisation de nos jours des réseaux sociaux, d’autres prennent ces réseaux sociaux, notamment le média social, WhatsApp pour un lieu de vente de sexe, d’autant plus que celui-ci accorde une aisance aux utilisateurs avec ses fonctionnalités, dont l’appel vidéo. Dans lesdits fora, un homme a droit à deux femmes, et la participation s’élève à 2100 francs chaque trois jours et par personne, ceci pour bénéficier de deux femmes aux choix qui encaissent les tontines. Le nombre des membres varie d’un groupe à un autre. Mais le moins qu’on puisse dire, il y en a de 15 membres, dont 10 garçons et 5 filles.
« Tontine sexu&lle » ou « Tontine du s&xe »,cette pratique qui était méconnuejusque-là, sefait entre les élèves et les lycéens. Elle consiste pour de jeunes élèves (parfois des apprenties artisanes, lettrées) prêtes à tout, à se positionner à des endroits stratégiques, les soirs surtout, pour attirer les hommes.
« Côte d’ivoire, Sénégal, Bénin…le concept varie »
A en croire le média iciabidjan.com, en Côte d’Ivoire, par exemple, c’est une tournante. En effet, des hommes âgés viennent vers ces filles-là et proposent de coucher avec elles. Alors, dans le groupe, une fille est choisie pour coucher avec l’homme en question. Au retour, l’argent qu’elle a eu, elle le donne à une autre fille. Ensuite, le lendemain, celle qui a reçu l’argent la veille, lorsqu’elle revient de sa « partie de jambes en l’air », remet à son tour son argent à une autre. Et ainsi de suite. Un vrai Business !
Le Bénin qui est entré dans la danse a un système de mises. Et ces mises commencent par 5000F CFA, en tout cas, ça dépend de la capacité des filles, si l’intéressée est capable à supporter plusieurs rapports s&xuels dans la journée. Et la tontine se fait chaque jour ou chaque semaine, selon les cas. A la tête de ces pseudo-associations, une des filles ou femmes est choisie comme responsable afin de coordonner les choses.
De l’autre côté, au Sénégal, la participation est de 1000 francs Cfa par personne pour les tailles fines, 1500 pour les « driankés » et 2000 francs pour bénéficier d’un « bonus massage ». Et le « tirage » se fait tous les 10 jours. Le gagnant bénéficie d’un appartement meublé pour profiter de moments d’intimité avec la femme de son choix.
Il importe de noter que cette pratique de « Tontine sexu&lle », sur le continent africain, est preuve de la pauvreté, de la mauvaise éducation. Il faudrait que des mesures soient prises afin d’endiguer une telle pratique qui n’honore pas le continent.
→ A LIRE AUSSI : Viande de cheval saisie à Yarakh : les deux bouchers passent aux aveux
→ A LIRE AUSSI : Deux candidats au BFEM se noient à Rufisque
→ A LIRE AUSSI : Dernière minute – Coronavirus : 108 nouveaux cas positifs et 2 décès supplémentaires
'