« Keur Yeurmandé » : Ndella Madior Diouf dans une arrière-cour macabre

Les révélations issues de l’enquête de la Brigade de protection sur la pouponnière « Keur Yeurmandé » et sa propriétaire, Ndella Madior Diouf, ont provoqué l’indignation et l’inquiétude générales, faisant battre le cœur de plus d’un à un rythme accéléré.

Les charges retenues par les enquêteurs comprennent des accusations graves telles que les homicides involontaires, la maltraitance d’enfants, la mise en danger de la vie d’autrui, l’exercice illégal de la profession de médecin, l’ouverture et l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, la traite de personnes, etc.

Les révélations poignantes incluent le témoignage de l’assistant de Ndella Madior Diouf, Cheikh Tidiane Ndiaye, qui a assisté « docteur » Ndella Madior Diouf lors de trois accouchements. Les bébés, dont « Youssou Ndour », « bébé Akon », « bébé Zouleika Ndella Madior Diouf », « bébé Mouhamed Samba Ndiobéne Ka », « bébé Maréma », « bébé Bijou Ngoné I », et « bébé Diouma Dieng », ont tragiquement perdu la vie. Certains bébés, tels que « Madické Niang », « Mbaye Dièye Faye 1 », et « Reine de Saba », sont portés disparus.

L’animateur El Hadji Sène de Saphir Fm a avoué avoir enterré clandestinement deux bébés, tandis qu’un complice travaillant au cimetière de Yoff est activement recherché. Un individu ayant publié des vidéos sur les réseaux sociaux affirme avoir « entendu le personnel dire qu’un des bébés a été vendu à 8 millions de Fcfa ». Une nounou a également révélé l’utilisation d’un biberon contenant de l’eau du robinet mélangée à du sel pour nourrir les bébés.

Au final, Ndella Madior Diouf, principale accusée, et ses complices, poursuivis pour association de malfaiteurs et complicité des autres chefs d’accusation retenus contre leur patronne, se dirigent vers l’ouverture d’une information judiciaire.