la Oummah Islamique sur la décision du Khalif

Publié par

SERIGNE MOUNTAKHA MBACKÉ, toute la Oummah islamique partage votre légitime indignation» !
(par Mame Mactar Guèye JAMRA)

JAMAIS, nous n’avons été aussi peiné de voir celui que d’aucuns surnommaient affectueusement «Borom mbëté-gui» (l’incarnation de la béatitude) entrer dans un courroux, difficilement contenu. Le Patriarche de Darou Miname, Autorité Morale de la Muridiya, Vicaire de Cheikhoul Khadim avait-il vraiment le choix, en tant que Gardien de l’Orthodoxie, devant veiller scrupuleusement à la préservation des sublimes enseignements du Cheikh, émanation par excellence de la Chariatul Muhamadiya et des Préceptes Coraniques ?

IL EST INCONTESTABLE que l’Islam a toujours honoré et valorisé la femme, lui accordant une telle place dans la société, l’élevant à un statut qu’aucune autre religion ne lui a jamais attribué au cours de l’Histoire Humaine. Dès le VIe siècle, l’Islam a fermement banni toutes les formes de résurgence des postures phallocrates, jadis héritées de la société préislamique, marquée par le paganisme et les traditions païennes, qui reléguaient la Femme à un simple statut d’être inférieur. N’ayant pas la voix au chapitre, la Femme était confinée à la fonction triviale d’objet de jouissance charnelle. Dévalorisée et régulièrement humiliée.

LE MEILLEUR ÉPOUX, enseigne l’Islam, est celui qui réserve le meilleur traitement à son épouse. Le Miséricordieux dit : «Comportez- vous convenablement envers elles» (Sôratul An-Nissa 4, verset 19). «Les femmes ont des droits équivalant à leurs obligations, conformément à la bienséance» (Sôratul Bakhara 2, verset 228). Et, dans un sublime Haddih, rapporté par Boukhari et Mouslim, le Prophète Mouhamed (psl ) d’ajouter : «Veillez à bien entretenir les femmes».

AUSSI LOIN que l’on puisse remonter dans l’histoire de l’Islam, vieille de 14 siècles, même à l’ère de l’Égypte ancienne où une femme, Sajara Addur, régnait sur tout un Sultanat, il n’est noté nulle part le nom d’une femme ayant dirigé une «Salatul Jumah», une prière collective quelconque, prononcé un sermon, encore moins… revendiquer un Califat !

→ A LIRE AUSSI : Adjaratou Aicha Mbaye demande à Sokhna Aïda Diallo de

→ A LIRE AUSSI : Ce célèbre jet-setteur condamné lourdement pour

→ A LIRE AUSSI : (Video) Sokhna Aida Diallo devant Serigne Mountakha Mbacké : « Mane Kheuthio Wouma Nek Khalifa »

'

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *