L’émouvant témoignage de Ahmad Seydi :« Mon petit garçon était la star du quartier »

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C’est une mère triste qui s’est confessée à L’Observateur. Dieynaba Baldé, mère du garçon de 3 ans assassiné à Yeumbeul, ne comprend toujours pas ce qui est arrivé à sa progéniture. « Je crois que je ne parviens toujours pas à me faire l’idée que mon garçon n’est plus. Mais je m’en remets à Dieu et prie pour qu’il me donne la force de gérer cette épreuve », a-t-elle déclaré.
À l’en croire, le petit Ahmadou Seydi était le chouchou du quartier. Il était aimé de tous leurs voisins. Sa mort reste une grande perte pour les habitants de son quartier qui considéraient le gamin comme une « star ». Consciente du danger que les enfants de la banlieue encourent, Dieynaba Baldé appelle les mères de famille à plus de vigilance sur leurs enfants. « Je ne reproche rien absolument rien aux forces de l’ordre, puisqu’il est évident que l’on ne peut pas poster un policier ou un gendarme derrière chaque citoyen. Je profite de votre tribune pour conseiller aux mères de famille d’être encore vigilantes dans la surveillance de leurs enfants », a-t-elle conseillée aux mères de familles.

Quatre jours après la découverte macabre de leur garçon de 3ans, tué par strangulation, sa dépouille plongée dans un imposant sac abandonné sous les filaos qui longe la plage de Malika, le couple Seydi peine à se remettre. Au milieu de proche et voisin qui continuent d’assaillir leur domicile sis au quartier Darou Salam (Yeumbal), le couple éploré cherche en vain des réponses au mobile d’une telle cruauté. Ils ont toutefois acceptés de se prêter aux questions de nos confrères de l’Observateur. Un foulard lui couvrant le visage boursouflé, sur lequel parle des larmes, signe du chagrin qui la ronge, la dame Dieynaba Baldé » cherche les mots. Le débit lent, les mots ente coupés, elle s’est confiée à l’observateur. « Au matin du jeudi 28 février comme d’habitude, j’ai lavé mon garçon, lui ai préparé ses bagages et l’ai conduit à l’école maternelle ou j’enseigne. A la descente, vers midi, nous sommes rentrés à la maison ensemble. Ensuite, je me suis retiré dans ma chambre pour me reposer. C’est alors que mon garçon Ahmadou est sorti de la maison pour jouer dans la rue avec ses camarades. Quelques instants après, il est revenu aux cotés de sa grande sœur qui préparait le repas. Je l’ai entendu pleurnicher après avoir été grondé par sa grande sœur. Je lui ai dit de venir dormir à coté de moi, mais il me rétorqua qu’il préférait retourner continuer son jeu, avec ses camarades. 30 minutes après je suis ressortie de ma chambre pour l’appeler à manger…, il était introuvable. Pour autant, je ne me suis pas inquiétée, car je me suis dit que son absence pourrait être du à son gout prononcé pour les céréales ou la bouillie de mil, qu’il préférait de loin au riz. Quelques instant après, j’ai recommandé à son frère d’aller le chercher dans la grande maison familiale, située à proximité. Malheureusement, il ne s’y trouvait pas. Vers 15h, je suis retournée à l’école dans l’espoir de l’y trouver. Une fois à l’établissement, j’ai commencé à avoir des sensations bizarres, une lourdeur inexplicable. Je suis alors retourné à la maison pour continuer à le chercher dans les environs, mais c’était sans succès. A la tombée de la nuit sont grand frère à proposé d’informer à la fois les pandores de la brigade de Keur –Massar, les limiers de Malika et leur collègues de Yeumbeul. Le lendemain, c’est à la suite de la prière du crépuscule, que son frère à été informé de la découverte macabre d’un corps d’un garçon plongé dans un sac abandonné dans les filaos qui plonge la plage de Malika. Mon mari a été ainsi invité à passer à l’identification de la dépouille. Sur place il n’a eu aucun mal à reconnaître notre garçon… . » larmoie t- elle.

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