La lycéenne accouche, son amant et sa mère enterrent le bébé dans…

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Ce fut le comble de l’ignominie dans le département de Rufisque, où une élève en classe de Terminale au lycée de Diamniadio nommée N.D, 20 ans, a abrégé la vie de son nouveau-né de sexe masculin. Le bébé a été enterré dans un recoin de leur maison par le petit-ami auteur de la grossesse, avec la complicité de la mère de la fille.

N.D, élève en classe de Terminale au lycée de Diamniadio, sa mère A.C.G et son petit ami, M. B (28 ans) ont touché le fond. Ils ont été arrêtés puis déférés au parquet par les pandores de la brigade de la commune pour infanticide, complicité d’infanticide et inhumation sans autorisation administrative. Quand la lycéenne a accouché nuitamment d’un bébé de sexe masculin, dans la chambre de sa maman, elle s’est fait assister par celle-ci, qui lui a tout le temps exprimé sa réprobation et son indignation durant sa grossesse hors mariage. Ainsi, la mère lui réaffirme sa position de dégoût et la somme de tuer son nouveau-né. Au risque d’être la risée du quartier et de la famille, mais surtout de subir les foudres du papa de la fille.

La fille cède aux menaces de sa mère, qui parle de mort-né au petit-ami

La demoiselle tremble de peur, tergiverse et refuse catégoriquement de s’exécuter. Elle éclate en sanglots, exprime son désir de garder son enfant et implore la pitié de sa mère. Qui bout de rage et profère des menaces à la fille. Celle-ci, désemparée, pose son bébé sur le lit, l’enveloppe avec une couverture et l’étouffe à mort. Ainsi, la maman informe le petit-ami au petit matin et lui fait croire que le bébé est un mort-né. Elle le fait venir dare-dare à la maison et lui demande avec insistance d’enterrer le nouveau-né dans un recoin de la concession avant que les gens ne se réveillent.

L’amant enterre le nouveau-né devant la maman de sa petite-amie

Le petit-ami, naïf comme pas permis, croit aux allégations de la maman, creuse un trou dans un recoin de la maison et enterre en toute discrétion son nouveau-né. Mais, comme un crime n’est jamais parfait, l’horreur finit par éclater au grand jour grâce à la vigilance des habitants. Ces derniers, constatant que la nouvelle accouchée ne porte pas d’enfant, soupçonnent un infanticide et se livrent à des supputations et des conjectures. La polémique enfle dans le quartier et atterrit au commandant de brigade de la gendarmerie de Diamniadio. L’adjudant-chef Gningue mène une petite enquête de voisinage, met à contribution son réseau d’agents de renseignements et localise la maison. Il convoque d’abord la maman à la brigade et l’auditionne. Celle-ci clame son innocence et affirme ignorer tout sur la grossesse de sa fille. Qui nie à son tour catégoriquement les faits et jure être toujours vierge.

Les sapeurs-pompiers déterrent le nouveau-né en état de putréfaction avancée et l’acheminent au centre hospitalier pour autopsie

Les hommes en bleu doutent de la bonne foi de la fille, l’acheminent à une structure sanitaire et la font examiner par un gynécologue. Qui dément la thèse de la lycéenne et confirme les visites prénatales de celle-ci à l’hôpital. La demoiselle se fait toute petite, ravale ses dénégations et se confond dans de plates excuses devant les gendarmes. Elle passe à table, vend la mèche et balance sa mère et son petit-ami. Ceux-ci, toute honte bue, reconnaissent les faits et se livrent à des explications fumeuses. Les sapeurs-pompiers, sur indications des trois mis en cause, ont déterré le nouveau-né en état de putréfaction avancée et l’ont acheminé au centre hospitalier pour autopsie. Le bébé a été inhumé à nouveau sur instructions du parquet cette fois-ci, dit-on.

L’Observateur

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