Khalifa Sall doit attendre encore Macky Sall en prison. De la France (à Biarritz) où il prend part au sommet du G7 qui a démarré ce samedi 24 août 2019, le Président Sall a accordé un entretien à nos confrères de Rfi. A cette occasion, il est revenu sur la lancinante question de la grâce qui acterait la libération de Khalifa Sall. Il s’est fait clair et précis.
Principe discrétionnaire…
Le président Macky Sall, clair dans ses propos, a fait savoir que la décrispation politique dans son pays ne saurait être réduite à une dimension de grâce, avant de rappeler que « la grâce est un pouvoir constitutionnel du président de la République. Ça ne dépend que de lui, et de lui tout seul, et de son appréciation ».
Pression de la presse…
« Je ne peux pas discuter de ce que dit la presse par rapport à la grâce. Le jour où j’en aurai la volonté ou le désir, je le ferai, comme j’ai eu à le faire », a-t-il précisé pour qui veut l’entendre.
Peuple carcéral…
« Annuellement, plus de cent personnes, voire un millier de personnes par an en moyenne bénéficient de la grâce. Justement, nous voulons revoir notre système pénal pour réduire le nombre de personnes en prison dans ce cadre-là », renchérit Macky Sall.
G7…
« Le G7. il faut rappeler, c’est un cadre de concertation pour les pays les plus industrialisés, disons les sept pays les plus industrialisés. C’est donc une plateforme pour nous Africains de devoir poser les préoccupations africaines, de façon à ce que nos partenaires puissent parler avec les Africains, et parler pour l’Afrique, au lieu de parler des Africains et de l’Afrique de façon générale. Donc cette approche, qui est une approche partenariale, est à saluer… »
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