Malgré l’espoir qu’il nourrit de voir l’ensemble des services de l’État respecter les engagements qu’ils ont pris, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre garde, par devers lui, quelques petites inquiétudes quant à la future bonne organisation du magal.
Celle qui frappe le plus dans son discours, c’est le fait que les personnes envoyées par ces services sont des gens, généralement, qui ne sont habilitées à prendre aucune décision. Elles ne sont que simples relais qui se limitent à dire : » nous rendrons compte ». Pour lui, le fait que les véritables décideurs ne se présentent jamais à ces rencontres participent à créer des lenteurs. » Ceux qui représentent leurs patrons ici ne peuvent prendre aucune décision. Ils ne font que se contenter d’écouter et d’aller rendre compte. Et cela ne fait pas avancer les choses. »
Un peu avant de faire cette remarque, le Président du comité d’organisation insistera sur l’urgence qu’il y’a de libérer Touba des eaux pluviales qui inondent ses principales artères et qui risquent de compliquer davantage la circulation piétonne et automobile. Ainsi, dira-t-il ce qui suit : »Les inondations sont le principal casse-tête à Touba. Des quartiers populaires comme Dianatoul Mahwa et Belém en plus du tronçon Mbacké-Touba à hauteur de Darou Marnane sont les plus touchés. Le réseau d’assainissement ne couvre pas certaines de ces zones. En cela, nous interpellons le ministre de l’assainissement. Ce magal ne devait guère être négligé. Même si ce magal n’apportait rien économiquement au Sénégal, ce qui est loin d’être le cas, rien que le monde exceptionnel qui converge ici devrait pousser à davantage régler les problèmes ici évoqués. »
Serigne Bassirou Mbacké qui rappelle que le réseau d’assainissement actuel, dans une bonne partie, date de 1960 de souhaiter des mesures définitives, étant donné que les prochaines éditions, à coup sûr sur une bonne dizaine d’années, seront célébrées en plein hivernage. »Il ya 20 ans, le magal était en plein hivernage… Mais Touba n’était pas aussi inondée par les pluies car elle n’était pas aussi jalonnée d’habitations. Les eaux de pluie étaient facilement absorbées par le sol. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. »
Par rapport aux difficultés liées à l’approvisionnement en eau, le chef religieux s’étonnera que, malgré l’existence de 29 forages, Touba soit encore confrontée à des pénuries. » Les pertes sont énormes. Des experts ont dit que le nombre de forages disponibles devraient suffire même pour une ville comme Touba. Par conséquent, il ya matière à cogiter autour de ce qui va pas. » Il bouclera son discours en souhaitant que les quartiers périphériques soient soutenus en adductions d’eau et en électrification.
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