José Mourinho s’est prêté au jeu des pronostics et à une projection sur l’issue du premier tour de la Coupe du monde en Russie (14 juin-15 juillet). Une formalité pour la France à laquelle le “Special One” promet un remake en 8e de finale…
José Mourinho peut bien avoir conclu une saison blanche sur le banc de Manchester United, le technicien portugais reste une référence forcément sollicitée à l’approche de l’événement le plus attendu de la planète foot : une 21e édition de la Coupe du monde organisée en Russie, du 14 juin au 15 juillet, et à la veille de laquelle « Le Mou » a troqué son costume d’entraîneur de MU pour celui de consultant grassement rémunéré par la chaîne de télévision russe RT.
Quatre jours de présence sur les sites de la compétition, avant de se pencher à nouveau sur l’intersaison des Red Devils, et un salaire quotidien estimé par le Daily Mail à… 450 000 € ! (il avait touché un million d’euros lors du Mondial brésilien en 2014 pour sa chronique sur Yahoo) De quoi se prêter de bonne grâce au petit jeu des pronostics, même si la tâche est jugée “difficile” par l’intéressé, qui s’avoue tiraillé par des contradictions, “parce que je veux voir mes joueurs gagner, mais… je veux aussi qu’ils prennent des vacances.”
Le Sénégal comme en 2002 ?
Tant pis donc pour la Serbie qui ne sortira pas de la phase de poules et d’un Groupe B dominé par le Brésil devant la Suisse : “J’ai besoin que Matic prenne des vacances. Désolé Nemenja !” Soucieux de ne pas frustrer son employeur et les supporters russes, Mourinho juge le pays hôte, malgré ses résultats catastrophiques en préparation, capable de s’extirper du Groupe A derrière l’Uruguay, mais condamné à jouer en huitième de finale l’Espagne, “la meilleure équipe” de la compétition, après un match décisif contre l’Egypte.
J’ai besoin que Matic prenne des vacances. Désolé Nemenja !
José Mourinho (consultant pour RT)
“No problem” pour les Bleus de Deschamps, selon lui, promis à la première place du Groupe C devant “la surprise” australienne, qualifiée aux dépens du Pérou et du Danemark. Et la perspective d’un remake pour les coéquipiers d’Hugo Lloris, puisque Mourinho prédit des retrouvailles avec le Nigéria (*), dauphin de l’Argentine dans le Groupe D, que les Tricolores avaient déjà dominé au même stade de la compétition il y a 4 ans (2-0). Une phase finale où, si l’on en croit le « Special One », le Sénégal, comme en 2002, serait capable de franchir ce premier tour en tant que premier du Groupe H pour défier la Belgique, deuxième d’un Groupe G dominé par les Three Lions : “Come on England ! (Allez l’Angleterre !)”, lance Mourinho comme un cri du cœur. Ou par opportunisme, diront certains…
Les 8e de finale, selon Mourinho :
Uruguay (1er Gr. A) – Portugal (2e Gr. B)
France (1ère Gr. C) – Nigéria (2e Gr. D)
Brésil (1er Gr. E) – Mexique (2e Gr. F)
Angleterre (1ère Gr. G) – Pologne (2e Gr. H)
Espagne (1ère Gr. B) – Russie (2e Gr. A)
Argentine (1ère Gr. D) – Australie (2e Gr. C)
Allemagne (1ère Gr. F) – Suisse (2e Gr. E)
Sénégal (1er Gr. H) – Belgique (2e gr. G)
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