Publié par Les premières nominations effectuées par le Président Diomaye Faye lors des deux derniers Conseils des ministres ont entraîné un processus de transition dans de nombreuses directions et institutions publiques. Cependant, alors que certaines passations se sont déroulées sans heurts, d’autres ont été marquées par des lenteurs et des difficultés.
Selon Les Échos, certaines transitions ont été caractérisées par un manque de communication et de coordination, entraînant des retards dans la transmission des dossiers et des informations entre les anciens et les nouveaux directeurs généraux. Certains directeurs généraux limogés n’ont pas encore reçu de documents officiels les informant des modalités de la passation de service avec leurs remplaçants, ce qui a conduit à un ralentissement des activités administratives dans ces entités.
En conséquence, les directeurs généraux sortants qui ont achevé la préparation des dossiers à transmettre ne signent plus d’actes administratifs, ce qui crée un vide dans la gestion quotidienne de ces institutions. De même, les présidents de Conseil d’administration (PCA) se trouvent dans l’incertitude quant au moment où les passations auront lieu et quand ils seront installés dans leurs fonctions, compromettant ainsi la continuité du travail.
Cette situation souligne l’importance d’une transition ordonnée et efficace lors des changements de direction dans les institutions publiques, afin de garantir la stabilité et le bon fonctionnement des services. Les retards et les obstacles rencontrés dans ce processus mettent en lumière les défis auxquels sont confrontés les nouveaux responsables pour assurer une transition en douceur et une reprise rapide des activités.
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